Page 207 - Instructions pour un Service Chr

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La bienfaisance Chretienne
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pour le bien du prochain occupera une grande place dans les registres
du ciel qui relatent notre vie. —
Testimonies for the Church 2 :133
.
J’ai vu qu’il était conforme à la volonté de Dieu que des veuves,
des orphelins, des aveugles, des sourds, des boiteux et des personnes
affligées de toutes sortes de maux fussent placées en étroits rapports
avec son Eglise ; cette présence est utile à la formation du carac-
tère des membres. Des anges de Dieu nous surveillent pour savoir
comment nous nous comportons à l’égard de ces personnes qui ont
besoin de notre sympathie, de notre amour et de notre bienfaisance
désintéressée. Cela constitue pour Dieu un test de notre caractère. Si
nous pratiquons la vraie religion de la Bible, nous serons conscients
de la dette d’amour, de bonté et de sympathie contractée envers le
Christ en faveur de ses frères ; et nous ne pourrons pas faire moins
que d’exprimer notre gratitude pour son incommensurable amour
à notre égard alors que nous étions des pécheurs indignes de sa
grâce, en manifestant un profond intérêt et un amour sincère envers
ceux qui sont nos frères et qui sont moins favorisés que nous. —
Testimonies for the Church 3 :511
.
Une parabole appliquée
Les deux grands principes de la loi divine sont un amour to-
tal pour Dieu et un amour désintéressé pour notre prochain. Les
quatre premiers commandements et les six derniers dépendent ou
découlent de ces deux principes. Le Christ a montré au docteur de
la loi que son prochain se retrouvait dans l’homme qui descendait
de Jérusalem à Jéricho et qui tomba entre les mains de brigands qui
le dépouillèrent, le rouèrent de coups en le laissant à demi-mort. Le
sacrificateur et le lévite virent le blessé mais leur cœur ne s’attendrit
pas pour le secourir. Ils l’évitèrent en passant de l’autre côté de la
route. Le Samaritain arriva et lorsqu’il vit dans quel état se trouvait
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ce voyageur étranger, il ne se posa pas la question de savoir s’il
appartenait à sa parenté, à sa race, à son pays ; il s’empressa de lui
porter secours parce que la situation l’exigeait. Il l’aida du mieux
qu’il put, le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie
et laissa à l’hôtelier, de sa propre bourse, une somme pour couvrir
les dépenses éventuelles.