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La collecte annuelle
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moi.” —
The Southern Watchman, 8 mars 1904
.
Sous protection officielle
. — Puisque sa requête avait reçu du
roi une réponse favorable, Néhémie fut encouragé à réclamer toute
l’aide qui lui était nécessaire pour mener à bien la réalisation de
ses plans. Pour donner à sa position toute la dignité et l’autorité
désirables, aussi bien que pour protéger son voyage, il s’assura une
escorte militaire. Il obtint des lettres royales pour les gouverneurs des
provinces au-delà de l’Euphrate, territoires qu’il devait franchir sur sa
route vers la Judée ; et il obtint, aussi, une lettre pour le gardien de la
forêt royale dans les montagnes du Liban, lui enjoignant de fournir
tout le bois de charpente qui serait nécessaire pour les murailles
de Jérusalem et pour les constructions que Néhémie se proposait
d’y ériger. Pour que personne ne pût l’accuser d’avoir outrepassé
ses droits, Néhémie avait pris soin de faire clairement définir les
prérogatives et privilèges qui lui étaient accordés. —
The Southern
Watchman, 15 mars 1904
.
Les lettres royales destinées aux gouverneurs des provinces qui
jalonnaient sa route assuraient à Néhémie une réception honorable
et une prompte assistance. Et aucun ennemi n’aurait osé molester le
haut fonctionnaire qui était protégé par la puissance du roi de Perse
et traité avec des marques de considération par les chefs locaux. Le
voyage de Néhémie se déroula sans encombre et réussit parfaitement.
The Southern Watchman, 22 mars 1904
.
Obstacles rencontrés
. — Son arrivée à Jérusalem, bien qu’elle
fût placée sous la protection d’une garde militaire, excita la jalousie
et la haine des ennemis d’Israël. Les tribus païennes établies près de
Jérusalem s’étaient auparavant abandonnées à leur inimitié envers les
Juifs en les couvrant de toutes les injures et insultes qu’elles avaient
osé leur infliger. Les chefs de certaines de ces tribus étaient les
premiers à commettre cette vilaine besogne : Sanballat le Horonite,
Tobija l’Ammonite et Guéschem l’Arabe ; et, depuis ce temps, ces
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chefs observaient d’un œil jaloux les mouvements de Néhémie et
essayaient, par tous les moyens, de contrecarrer ses plans et de le
gêner dans son travail. —
The Southern Watchman, 22 mars 1904
.
Ils tentèrent de jeter la discorde parmi les ouvriers en semant
le doute et l’incrédulité dans leur cœur quant à la réussite de leur
entreprise. Ils ridiculisèrent aussi les efforts des constructeurs, décla-
rèrent que l’entreprise était impossible à mener à bien et prédirent un