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Instructions pour un Service Chrétien Effectif
ceux qui l’aiment. Il accordera à ses fidèles serviteurs ce dont ils ont
besoin. —
Prophètes et rois, 120
.
Pour guérir la paresse spirituelle, il n’existe qu’une thérapeutique
agissante, c’est l’activité en faveur des âmes qui ont besoin de votre
aide. —
Testimonies for the Church 4 :236
.
Tel est le remède que le Christ a prescrit pour toute âme craintive,
sujette au doute, tremblante. Que ceux qui sont affligés, qui marchent
avec tristesse devant le Seigneur, se lèvent et viennent en aide à ceux
qui ont besoin d’être secourus. —
Témoignages pour l’Église 2 :587
.
Les chrétiens qui ne cessent de croître en ardeur, en zèle, en
ferveur et en amour — de tels chrétiens n’apostasient jamais. —
The
Review and Herald, 7 juin 1887
.
Ce sont ceux qui ne sont pas engagés dans ce travail désintéressé
qui ont une faible expérience, et qui s’épuisent à lutter, douter, mur-
murer, pécher et se repentir jusqu’à ce qu’ils perdent le sens même
de ce qu’est la véritable religion. Ils sentent qu’ils ne peuvent re-
tourner dans le monde et ils s’accrochent donc aux basques de Sion,
manifestant de mesquines jalousies, de l’envie, du désappointement
et du remords. Ils sont remplis d’un esprit de critique et se repaissent
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des fautes et des erreurs de leurs frères. Ils n’ont qu’une expérience
dépourvue d’espérance, de foi et de lumière dans leur vie religieuse.
The Review and Herald, 2 septembre 1890
.
Des excuses inacceptables
Lorsque Jésus s’en alla, il distribua à chaque homme sa tâche.
“Rien à faire” est une excuse inacceptable. “Rien à faire” est la
raison de l’épreuve qui sévit parmi les frères ; car Satan remplira les
esprits des paresseux de ses propres plans, et les mettra au travail. ...
“Rien à faire” porte un mauvais témoignage parmi les frères, et la
dissension dans l’Eglise du Christ. Jésus dit : “Celui qui n’assemble
pas avec moi disperse.” —
The Review and Herald, 13 mars 1888
.
Frères et sœurs, beaucoup parmi vous se récusent sous le prétexte
qu’ils sont incapables de travailler pour autrui. Dieu vous a-t-il donc
fait si incompétents ? Cette incapacité n’est-elle pas le résultat de
votre inaction ? Ne se prolonge-t-elle pas par votre propre choix ?
Dieu ne vous a-t-il pas donné au moins un talent à faire valoir, non
pour votre convenance ou pour votre profit, mais pour son service ?