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Instructions pour un Service Chrétien Effectif
Dieu amènera des hommes occupant des positions modestes à
proclamer le message de la vérité présente. On en verra beaucoup,
allant de lieu en lieu, poussés par l’Esprit de Dieu, apportant la lu-
mière à ceux qui sont dans les ténèbres. La vérité est comme un
feu consumant leurs os, les remplissant d’un brûlant désir d’éclairer
ceux qui croupissent dans la nuit. Ils sont nombreux ceux qui, même
parmi les gens qui n’ont pas beaucoup d’instruction, proclameront
la Parole du Seigneur. Jusqu’à des enfants qui seront contraints par
le Saint-Esprit à sortir pour porter le message du ciel. L’Esprit sera
répandu sur ceux qui veulent s’abandonner à ses impulsions. Se
séparant des lois humaines contraignantes et abandonnant toute ma-
nifestation d’excessive prudence, ils rallieront l’armée du Seigneur.
—
Testimonies for the Church 7 :26, 27
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La vie chrétienne comparée à un cours d’eau
Le cœur qui reçoit la Parole de Dieu n’est pas comme un étang
qui se dessèche, ni comme une citerne crevassée qui laisse échapper
ses eaux précieuses. Il est comme un cours d’eau qui descend de la
montagne, alimenté par des sources intarissables, et dont les flots
rafraîchissants roulent en cascade de rocher en rocher, désaltérant
ceux qui ont soif, ceux qui sont fatigués et chargés. Il est comme
un fleuve qui coule sans cesse, s’élargit et s’approfondit à mesure
qu’il avance, jusqu’à fertiliser la terre de ses eaux vivifiantes. Le
ruisseau qui serpente en gazouillant laisse derrière lui la fraîcheur et
la fertilité. Sur ses rives l’herbe est d’un vert plus éclatant, les arbres
d’un feuillage plus luxuriant, et les fleurs abondent. Quand le soleil
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brûlant de l’été dessèche et parchemine le sol, une ligne de verdure
marque le cours des eaux.
Ainsi en est-il avec l’enfant de Dieu. La religion du Christ agit
comme un principe vivifiant et pénétrant ; c’est une force spirituelle
active, réelle. Lorsque le cœur s’ouvre à l’influence divine de la
vérité et de l’amour, ce principe s’affirme, comme des ruisseaux
dans le désert, fertilisant les lieux arides et désolés. —
Prophètes et
rois, 176, 177
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