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Instructions pour un Service Chrétien Effectif
Un autre livre fut ouvert où étaient inscrits les
péchés
de ceux
qui professaient croire à la vérité. Sous le titre général d’égoïsme,
venaient de nombreux péchés. ...
Un certain nombre d’hommes étaient inscrits comme des servi-
teurs occupant inutilement la terre. Tandis que l’œil perçant du Juge
s’arrêtait sur eux, leurs péchés de négligence leur furent clairement
révélés. Les lèvres pâles et
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Tremblantes, ils reconnurent avoir trahi la confiance que Dieu
avait mise en eux. Ils avaient eu des avertissements et des privilèges,
mais n’y avaient pas pris garde. Ils voyaient maintenant qu’ils pré-
sumaient beaucoup trop de la miséricorde divine. Il est vrai qu’ils
n’avaient pas à confesser des péchés avilissants ; mais semblables
au figuier, ils étaient maudits parce qu’ils n’avaient porté aucun
fruit, ni fait fructifier leurs talents. Ceux qui étaient ainsi condamnés
n’avaient pensé qu’à
eux-mêmes
. Ils n’étaient pas riches aux yeux
de Dieu, n’ayant point répondu à ce qu’il réclamait d’eux. Bien que
se prétendant les serviteurs du Christ, ils ne lui avaient pas amené
d’âmes. Si la cause de Dieu avait dépendu d’eux, elle n’aurait fait
que languir, car non seulement ils avaient gardé pour eux l’argent
que Dieu leur avait confié, mais ils n’avaient pas davantage payé de
leur personne. ... Ils avaient laissé les autres travailler dans la vigne
du Maître et porter les plus lourdes responsabilités, tandis qu’ils
s’occupaient égoïstement de leurs intérêts terrestres. En développant
les capacités que Dieu leur avait données, ils auraient pu être des
serviteurs dignes de confiance.
Mais le Juge dit : “Tous seront justifiés par leur foi et jugés par
leurs œuvres.” Avec quelle force leur négligence ne parut-elle pas et
combien fut évidente la sagesse du plan de Dieu qui donne à chaque
homme une part dans l’œuvre du salut ! Chacun avait à montrer
une foi vivante dans sa famille, dans son voisinage, en étant bon
envers les pauvres, plein de compassion pour les affligés, ardent
au travail missionnaire et généreux pour la cause de Dieu. Mais,
semblables à Méroz, la malédiction reposait sur eux pour ce qu’ils
avaient négligé de faire. Ils avaient aimé le travail qui leur rapportait
le plus de profit dans cette vie, et voici qu’en face de leur nom,
dans les colonnes consacrées aux bonnes œuvres, il y avait un vide
affreux. —
Témoignages pour l’Église 1 :597-600
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