La loi de Dieu
            
            
              121
            
            
              Le sabbat prescrit dans le quatrième commandement fut institué
            
            
              en Eden. Après qu’il eut créé le monde et formé l’homme sur la
            
            
              terre, Dieu institua le sabbat pour l’homme. Après le péché et la
            
            
              chute d’Adam, aucune partie de la loi divine ne fut supprimée. Les
            
            
              principes qui sont à la base des dix commandements existaient avant
            
            
              la chute ; ils étaient adaptés à la nature des êtres saints. Après la
            
            
              chute de l’homme, les principes qui sont les fondements de ces
            
            
              préceptes ne furent pas modifiés ; en revanche, un certain nombre de
            
            
              préceptes y furent ajoutés, pour répondre aux besoins de l’homme
            
            
              déchu.
            
            
              Un rituel fut alors établi qui exigeait des sacrifices d’animaux
            
            
              destinés à rappeler à l’homme déchu que la mort est le châtiment
            
            
              de la désobéissance, contrairement à ce que le serpent avait voulu
            
            
              faire croire à Eve. La transgression de la loi divine avait nécessité
            
            
              la mort du Christ en sacrifice, offrant ainsi à l’homme un moyen
            
            
              d’échapper au châtiment tout en préservant l’autorité de la loi de
            
            
              Dieu. Le rituel des sacrifices avait pour but d’apprendre l’humilité à
            
            
              l’homme pécheur, de l’amener à se repentir et à se confier en Dieu
            
            
              seul, afin qu’il obtienne, grâce au Rédempteur promis, le pardon
            
            
              des transgressions de la loi. Si l’homme n’avait pas violé la loi
            
            
              divine, la mort n’aurait jamais existé, et il n’aurait pas été nécessaire
            
            
              d’instituer des préceptes complémentaires pour répondre aux besoins
            
            
              de l’homme déchu.
            
            
              [146]
            
            
              Adam instruisit ses descendants au sujet de la loi de Dieu, qui
            
            
              fut transmise aux croyants fidèles, de génération en génération. La
            
            
              violation constante de la loi divine fut à l’origine d’un déluge d’eau
            
            
              sur la terre. Cette loi fut préservée par Noé et sa famille qui, en
            
            
              pratiquant le bien, furent miraculeusement sauvés par Dieu au moyen
            
            
              de l’arche. Noé fit connaître les dix commandements à sa postérité.
            
            
              Depuis Adam et après lui, le Seigneur se réserva un peuple qui avait
            
            
              sa loi gravée dans le cœur. A propos du père des croyants, il nous
            
            
              est dit : “Abraham a obéi à mes ordres, observé mes règles, mes
            
            
              commandements, mes décrets et mes lois”
            
            
              Genèse 26 :5
            
            
              .
            
            
              Le Seigneur apparut à Abraham et lui déclara :
            
            
              “Je suis le Dieu tout-puissant. Vis toujours en ma présence et
            
            
              sois irréprochable. Je vais établir mon alliance entre toi et moi
            
            
              et te donner un très grand nombre de descendants”
            
            
              Genèse 17 :1,
            
            
              2
            
            
              . “Je maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après toi, avec tes