Page 388 - Le Foyer Chr

Basic HTML Version

384
Le Foyer Chrétien
De mauvaises excuses
— J’ai entendu beaucoup de nos
membres qui, ne voulant pas accueillir les enfants de Dieu dans
leur foyer, allèguent l’excuse suivante : “Mais je n’ai rien préparé ;
je n’ai pas fait de cuisine, il vaut mieux qu’ils aillent chez quelqu’un
d’autre.” Et lorsqu’ils s’adressent ailleurs, on invoque d’autres ex-
cuses pour ne pas les recevoir ; les visiteurs en sont profondément
peinés et ils s’en vont avec une triste opinion quant à l’hospitalité
de ces prétendus frères et sœurs. Si vous manquez de pain, faites
comme il est dit dans la Bible ; adressez-vous à votre voisin en lui
disant : “Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé
de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
Luc 11 :5
.
Nous ne trouvons aucun exemple où le fait de manquer de pain
constitue une excuse valable pour refuser d’accueillir un visiteur.
Quand Elie rendit visite à la veuve de Sarepta, elle partagea son
maigre repas avec le serviteur de Dieu, qui opéra un miracle en sa
faveur. Ainsi, l’hospitalité qu’elle avait exercée à l’égard du prophète,
en lui donnant le petit gâteau qu’il demandait, lui assura par la suite
la nourriture dont elle avait besoin, et sa vie ainsi que celle de son
fils furent préservées. Bien des gens feront la même expérience à
condition qu’ils soient disposés à faire comme cette femme, avec
joie et pour la gloire de Dieu.
Certains invoquent leur état de santé déficient : “s’ils en avaient
la force, ils aimeraient bien en faire autant”. Ils se sont repliés
sur eux-mêmes depuis si longtemps, ils ont tellement ruminé leurs
pensées, ils ont tant parlé de leurs souffrances, de leurs épreuves et
de leurs afflictions, que c’est leur seule préoccupation du moment.
Ils ne pensent qu’à eux, quand bien même d’autres pourraient avoir
besoin de leur sympathie et de leur aide. Si votre état de santé est
déficient, voici un remède pour vous : “Partage ton pain avec celui
qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ;
si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton
semblable. Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison
germera promptement.”
Ésaïe 58 :7, 8
. Faire le bien constitue un
[433]
excellent traitement contre la maladie. Ceux qui s’engagent dans
l’œuvre sont invités à se confier en Dieu, qui a promis de les exaucer.