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Chapitre 49 — La tristesse
Détruit les forces vives.
— Le chagrin, l’anxiété, le méconten-
tement, le remords, la méfiance tendent à briser les forces vives et à
provoquer l’affaiblissement et la mort... Le courage, l’espoir, la foi,
la compassion, et l’amour favorisent la santé et prolongent la vie. —
Le ministère de la guérison, 207
(1905).
Affaiblit la circulation.
— La tristesse nuit à la circulation du
sang dans les vaisseaux et dans le système nerveux et gêne le travail
du foie. Elle retarde le processus de la digestion et de la nutrition, et
tend à scléroser la mœlle dans tout l’organisme. —
Letter 1, 1883
.
N’arrange rien.
— Le chagrin et l’anxiété ne sauraient guérir
une seule maladie, tandis qu’en éclairant le sentier d’autrui, la gaieté
et l’espérance sont “la vie pour ceux qui les trouvent” et “la santé
pour tout leur corps”. —
The Signs of the Times, 12 févr. 1885
.
Foyer chrétien, 417
.
Un guide en toutes circonstances.
— L’avenir, avec ses pro-
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blèmes ardus et ses horizons incertains, ne doit pas accabler nos
cœurs, ni faire chanceler nos genoux et affaiblir nos bras. “Qu’on...
me prenne pour refuge, qu’on... fasse la paix avec moi” (
Ésaïe 27 :5
),
dit le Seigneur. Ceux qui se soumettent au Tout-Puissant et s’en-
gagent à le servir ne seront jamais placés dans une situation pour
laquelle il n’a pas pourvu. En toutes circonstances, si nous obéis-
sons à sa Parole, nous aurons un guide indéfectible. Quelle que soit
notre perplexité, notre tristesse, notre deuil, ou notre solitude, nous
aurons un sûr conseiller, un ami compatissant. —
Le ministère de la
guérison, 214
(1905).
Les appréhensions ne font qu’empirer les choses.
— Nous
vivons dans un monde de souffrance. Des difficultés, des épreuves,
des tristesses nous attendent tout le long du chemin qui conduit à la
patrie céleste ; mais pour beaucoup le poids des fardeaux de la vie
est doublé par leurs continuelles appréhensions. S’ils rencontrent
l’adversité et le découragement, ils croient que tout est perdu, qu’ils
sont les plus à plaindre des hommes et que la misère les attend. Ils
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