Le sentiment de culpabilité
79
aux fondements sur lesquels repose une croyance aussi cruelle. —
Testimonies for the Church 1 :25, 26
(1855).
“Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort”.
— Le
Seigneur permet souvent que les hommes soient mis à l’épreuve
pour leur montrer leur propre faiblesse et leur révéler quelle est
[469]
la source de la force. S’ils prient et ne cessent de veiller dans la
prière, luttant avec courage, leurs points faibles deviendront leurs
points forts. L’expérience de Jacob contient pour nous de nombreux
et précieux enseignements. Dieu fit comprendre à Jacob que par
lui-même il ne pouvait avoir la victoire, et qu’il devait lutter avec le
Seigneur pour obtenir la force d’en haut. —
Manuscrit 2, 1903
.
Du sentiment de la culpabilité à la joie.
— Jacob, après avoir
trompé Esaü, s’éloigna de la maison paternelle, accablé par le sen-
timent de sa faute. Exilé et solitaire, banni loin de tout ce qui avait
donné du prix à sa vie, ce qui l’accablait, c’était le sentiment que
son péché l’avait privé de la communion avec Dieu et qu’il était
abandonné du ciel. Entouré de collines silencieuses, la voûte étoilée
au-dessus de sa tête, il se couche désolé sur le sol nu pour y passer
la nuit. Pendant son sommeil, il voit une lumière étrange envahir
la plaine ; du sol sur lequel il repose, s’élève une immense échelle
impalpable qui semble conduire à la porte même du ciel, et sur cette
échelle montent et descendent des anges de Dieu. Il écoute, et, du
milieu de la gloire céleste, la voix divine lui fait entendre un message
de consolation et d’espérance.
Jacob trouva un Sauveur répondant aux soupirs de son âme. Plein
de joie, il vit le chemin par lequel il pouvait, lui, pécheur, retrouver
la communion avec Dieu. L’échelle mystique de sa vision représente
Jésus, le seul intermédiaire entre Dieu et l’homme. —
Le Meilleur
Chemin, 17, 18 (1892)
.
Le fardeau du péché, cause de maladie.
— Le paralytique
(
Matthieu 9 :1-7
) trouva en Christ à la fois la guérison de l’âme et
celle du corps. La guérison spirituelle fut suivie du relèvement phy-
sique. Cette leçon ne doit pas passer inaperçue. Il existe aujourd’hui
des milliers de personnes affligées de maux physiques qui soupirent
après ce message : “Tes péchés te sont pardonnés.” Le fardeau du
péché, avec l’inquiétude et l’insatisfaction qui l’accompagnent, sont
la cause de leurs maladies. Ils n’auront de soulagement qu’en s’ap-
[470]
prochant du Médecin de l’âme. La paix que lui seul peut donner