Le sentiment de culpabilité
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au monde ne saurait détruire. —
Le ministère de la guérison, 90, 91
(1905).
Là où le péché abonde, la grâce surabonde.
— Si vous avez
le sentiment d’être le plus grand des pécheurs, Jésus Christ est juste-
ment ce dont vous avez besoin, car il est le plus grand des sauveurs.
Levez la tête et détournez-vous de vous-même, de votre péché, et
fixez vos regards sur le Sauveur par excellence ; fuyez loin de la
morsure venimeuse du serpent pour entrer en contact avec l’Agneau
de Dieu qui ôte le péché du monde. —
Letter 98, 1893
.
Celui qui peut nous décharger des fardeaux.
— Jésus Christ
a porté le fardeau de notre culpabilité. Il soulèvera le fardeau de nos
épaules fatiguées. Il nous donnera le repos. Il portera aussi le poids
de nos peines et de nos inquiétudes. Il nous invite à déposer sur lui
tous nos soucis, car il nous porte sur son cœur. —
Le ministère de la
guérison, 55
(1905).
Différents degrés de culpabilité.
— Tous les péchés ne sont pas
également odieux devant le Seigneur. Il y a pour lui, comme pour les
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hommes, différents degrés de culpabilité. Mais quelque insignifiant
que puisse paraître tel ou tel péché à nos propres yeux, il n’est
jamais petit aux yeux de Dieu. Le jugement de l’homme est partial,
imparfait, tandis que le Seigneur estime toutes choses à leur juste
valeur. L’ivrogne est regardé avec mépris ; on lui déclare que son
péché l’excluera du royaume des cieux. Mais on est souvent moins
sévère envers l’orgueilleux, l’égoïste et l’envieux. Et pourtant ce sont
là des péchés particulièrement odieux au Seigneur. Ils sont contraires
à la bonté de son caractère, à l’amour parfaitement désintéressé
qui est l’atmosphère dans laquelle se meuvent les mondes qui ont
conservé leur intégrité. Celui qui tombe dans quelque faute grossière
peut avoir le sentiment de son humiliation, de sa pauvreté et de son
besoin d’un Sauveur. Mais l’orgueilleux n’éprouve aucun besoin ;
il ferme son cœur au Christ et se prive des bienfaits infinis qu’il est
venu apporter. —
Le Meilleur Chemin, 27, 28 (1892)
.
Adopter une attitude positive à l’égard des coupables.
—
Nul n’est rendu meilleur par la condamnation et les reproches. Accu-
ser une âme accablée par ses fautes ne l’encouragera pas à s’amender.
Attirez l’attention de celui qui s’égare et qui est découragé sur Celui
qui peut sauver parfaitement quiconque vient à lui. Montrez-lui ce
qu’il peut devenir. Dites-lui qu’il n’y a rien en lui dont il puisse