Page 59 - Pour un bon

Basic HTML Version

L’individualité
55
selon la promesse que vous vous êtes faite le jour de votre mariage.
Le ministère de la guérison, 306
(1905).
Message adressé à de jeunes mariés.
— Dans votre union pour
la vie, vos affections doivent être tributaires de votre bonheur mutuel.
Il faut que chacun veille à celui de l’autre. Telle est la volonté de
Dieu à votre égard.
Mais bien que vous deviez vous confondre au point de ne former
qu’une même personne, il ne faut pas que l’un ou l’autre perde son
individualité. C’est Dieu qui possède votre individualité. C’est à lui
[440]
que vous devez demander : “Qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui
est mal ? Comment puis-je le mieux atteindre le but de mon exis-
tence ?” “Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, dit l’apôtre.
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu
dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.”
1
Corinthiens 6 :19, 20
.
Votre amour envers un être humain doit passer après votre amour
pour Dieu. Que la richesse de cet amour soit dirigée vers celui qui
a donné sa vie pour vous. L’âme qui vit pour Dieu fait monter vers
lui ses affections les meilleures et les plus élevées. La plus grande
partie de votre amour va-t-elle à celui qui est mort pour vous ? Si
oui, votre amour l’un pour l’autre sera conforme à l’ordre du ciel. —
Témoignages pour l’Église 3 :109
(1902).
Nous avons une personnalité qui nous est propre ; aussi la per-
sonnalité de la femme ne doit jamais être étouffée par celle de son
mari. —
Manuscrit 12, 1895
.
Bienfaits de la consécration.
— La personnalité d’une vie
consacrée au service de Dieu sera développée et embellie. Personne
ne doit noyer sa personnalité dans celle d’un autre, mais, en tant
qu’individus, nous devons tous être greffés sur le cep initial, et il doit
y avoir unité dans la diversité. Le grand Maître d’œuvre n’a pas fait
deux feuilles d’arbre qui soient identiques ; de même, son pouvoir
créateur n’a pas donné à tous les esprits la même ressemblance. Ils
sont créés pour vivre aux siècles des siècles, et il doit y avoir totale
unité entre eux, l’un se confondant avec l’autre ; cependant, il n’en
est pas deux qui soient fondus dans le même moule. —
Manuscrit
116, 1898
.
Chacun son rôle.
— Les éléments du monde de la nature
doivent être pris en considération, et les enseignements qui s’en