Donner et recevoir des conseils
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et les exigences d’une affection mal placée. Abraham donnait non
seulement de bonnes instructions, mais il maintenait l’autorité de
règles justes et équitables.
C’est pour notre bien que Dieu nous a donné des lois. Les enfants
ne devraient pas être abandonnés à eux-mêmes sur des sentiers
conduisant à la perdition. Avec bonté, mais avec fermeté, par des
efforts persévérants et par la prière, que les parents répriment leurs
mauvais désirs et combattent leurs inclinations fâcheuses. —
Le
ministère de la guérison, 329, 330
(1905).
[796]
Message adressé à un père désemparé.
— Vous avez été à la
dérive dans le monde, mais la vérité éternelle sera pour vous une
ancre. Il vous faut garder votre foi. N’agissez pas par impulsion et
ne souscrivez pas à de vagues théories. La foi pratique en Christ
et la soumission à la loi de Dieu sont pour vous d’une importance
primordiale. Soyez disposé à recevoir les conseils et les avis de ceux
qui ont de l’expérience. Ne renvoyez pas à plus tard l’œuvre de la
victoire. Soyez fidèle à vous-même, à vos enfants et à Dieu. Votre
fils affligé a besoin d’être entouré de tendresse. En tant que père,
vous devez savoir que les nerfs qui peuvent frissonner de plaisir
peuvent aussi ressentir intensément la douleur. Le Seigneur identifie
ses intérêts à ceux de l’humanité souffrante. —
Testimonies for the
Church 4 :368
(1879).
Ce qui aurait pu être évité.
— Ils [les jeunes qui se marient
prématurément] s’aperçoivent, trop tard, qu’ils ont commis une er-
reur, au péril de leur bonheur terrestre et de leur salut éternel. En
acceptant les conseils qui leur étaient donnés, ils auraient pu s’éviter
des années d’anxiétés et de souffrances ; mais ils ont pensé en savoir
plus long que tout le monde. Les conseils ne servent à rien quand
on est décidé à suivre ses caprices. Aucun raisonnement, aucun
jugement ne peut opposer une barrière efficace à la violence de la
passion. —
The Review and Herald, 25 sept. 1888
.
Message à la
jeunesse, 455, 456
.
Qualités requises d’un conseiller.
— Il est de la plus haute
importance que celui qui est chargé de veiller sur les intérêts spi-
rituels des malades — sans parler de ses assistants — soit doué
d’un jugement sain, qu’il soit fidèle aux principes, capable d’exercer
une influence morale, et qu’il sache comment traiter les esprits. Ce
devrait être un homme avisé et cultivé, affectueux et intelligent. Il