Page 35 - Pour un bon

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L’esprit et la santé physique
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leurs poumons et leur cerveau. L’imagination de ces personnes-là
est fertile : elles craignent d’attrapper froid, et effectivement, elles
s’enrhument. On a beau les raisonner, elles sont incapables de com-
prendre leur vrai problème, et, diront-elles, elles ont prouvé qu’elles
avaient raison.
Il est vrai qu’ils ont prouvé en partie qu’ils avaient raison —
en persistant dans leur manière d’agir — , car ils prennent froid au
moindre courant d’air. Fragiles comme des bébés, ils ne supportent
rien ; et malgré cela, ils survivent ; ils continuent à fermer portes et
fenêtres, à se chauffer auprès du feu, et à se complaire dans leur
malheur.
Ils ont sûrement démontré que leur manière de vivre ne leur a pas
réussi, mais qu’elle n’a fait qu’accroître leurs difficultés. Dans ces
conditions, pourquoi ne permettent-ils pas à leur raison d’éclairer
leur jugement et de maîtriser leur imagination ? Pourquoi n’essaient-
ils pas de changer leur mode de vie, et de s’aérer grâce à des exercices
en plein air, ce qui serait tout à fait judicieux ? —
Testimonies for
the Church 2 :523-525
(1870).
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Quand l’esprit gêne la circulation du sang (message adressé
à une personne craintive).
— Si vous vous mettez dans l’esprit
qu’un bain va vous faire du mal, cette impression mentale se transmet
à tous les nerfs de l’organisme. Les nerfs contrôlent en effet la
circulation du sang ; ainsi, sous l’influence de l’esprit, le sang se
concentre dans les vaisseaux, et les bienfaits du bain sont réduits à
néant. Tout cela parce que l’esprit et la volonté empêchent le sang
de circuler librement et de venir à la surface du corps, de stimuler,
de favoriser la circulation.
Par exemple, vous avez l’impression que si vous prenez un bain,
vous allez prendre froid. Le cerveau transmet cette impression au
système nerveux de l’organisme, et les vaisseaux, qui obéissent à
votre volonté, ne peuvent remplir leur rôle et produisent une réaction
après le bain. —
Testimonies for the Church 3 :69, 70
(1872).
Mise en garde adressée à une femme indolente.
— Votre ima-
gination est malade. Vous vous êtes crue malade, mais c’était plus
imaginaire que réel. Vous vous êtes menti à vous-même... Vous aviez
l’apparence d’une personne sans énergie. Vous étiez à demi-inclinée
sur les autres, ce qui n’est pas une attitude convenable en présence