Traiter des émotions
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est notre avocat. Tout ce qui peut nous assurer sa médiation est à
notre disposition. —
Le ministère de la guérison, 421, 422
(1905).
Sourires et paroles joyeuses.
— Si nous regardons au bon côté
des choses, cela suffira à nous rendre joyeux et de bonne humeur.
Si nous sourions, on nous rendra la pareille ; il en sera de même si
nous prononçons des paroles joyeuses, agréables.
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Lorsque les chrétiens paraissent aussi tristes et découragés que
s’ils étaient abandonnés, ils donnent une fausse image de la religion.
On a parfois entretenu l’idée que la joie est incompatible avec la
dignité du caractère chrétien ; mais cela est totalement faux. Le ciel
est toute joie. —
The Signs of the Times, 12 févr. 1885
.
Influence bénéfique de la joie.
— C’est un devoir pour chacun
de cultiver la bonne humeur au lieu de ressasser ses soucis et ses
difficultés. Nombreux sont ceux qui non seulement se rendent ainsi
malheureux, mais encore qui sacrifient leur santé et leur bonheur à
cause d’une imagination morbide. Il y a, dans leur entourage, des
choses qui ne sont pas agréables, et leur visage continuellement
renfrogné exprime mieux que des mots ne sauraient le dire leur
mécontentement.
Ces émotions déprimantes nuisent grandement à leur santé, car
en gênant le processus de la digestion, elles contrarient celui de
la nutrition. Alors que le souci et l’anxiété ne peuvent remédier à
un seul mal, ils peuvent au contraire nous être grandement dom-
mageables. Mais la joie et l’espoir, qui éclairent le sentier de nos
semblables, “sont la vie pour ceux qui les trouvent, et pour tout le
corps c’est la santé”
Proverbes 4 :22
. —
The Signs of the Times, 12
févr. 1885
.
My Life Today, 153
.
Eliminer les soucis à l’heure des repas.
— Apprenez per-
sonnellement ce que vous pouvez manger, quels sont les aliments
qui vous conviennent le mieux, et soumettez-vous aux injonctions
de votre raison et de votre conscience. Au moment du repas,
débarrassez-vous de tous les soucis et de toute réflexion profonde et
pénible. Ne vous hâtez pas, mais mangez lentement et avec joie, le
cœur rempli de reconnaissance envers Dieu pour toutes ses bénédic-
tions. N’entreprenez pas un travail intellectuel sitôt après le repas.
Livrez-vous à un léger exercice, et laissez à l’estomac le temps de
commencer son travail. —
Ministère évangélique, 237, 238
(1892).
Counsels on Health, 565
.