Traiter des émotions
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à l’argent, au pouvoir, lutte pour la vie, une puissance terrible s’em-
pare du corps, de l’esprit, de l’âme. Au milieu de cette ruée, de cette
folie, Dieu parle. Il nous invite à venir à écart et à communier avec
lui. “Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu.”
Psaumes 46 :11
. —
Education, 292
(1903).
Guérir les maux spirituels.
— Ce monde est un vaste hôpital ;
mais le Christ est venu pour guérir les malades et procurer la dé-
livrance aux captifs de Satan. Il était toute santé et toute force. Il
communiquait sa vie aux malades, aux affligés, aux possédés et ne
renvoyait aucun de ceux qui accouraient à lui pour obtenir la guéri-
son. Le Sauveur n’ignorait pas que ceux qui imploraient son secours
étaient souvent responsables de leurs maux ; néanmoins il ne refusait
jamais de leur rendre la santé. Quand une vertu sortait du Christ et se
communiquait à ces pauvres âmes, elles étaient convaincues de pé-
ché, et plusieurs étaient délivrées de leurs maladies spirituelles aussi
bien que de leurs maladies physiques. L’Evangile possède toujours
la même puissance : pourquoi donc ne serions-nous pas témoins
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aujourd’hui des mêmes résultats ? —
Jésus Christ, 825
(1898).
Agents humains — agents du ciel.
— Les agents humains sont
les mains dont se servent les agents célestes, car les anges utilisent
des mains humaines pour exercer dans la pratique leur ministère.
En tant qu’auxiliaires, les agents humains doivent tirer parti de la
connaissance et des facultés des êtres célestes. En s’unissant à ces
forces toutes-puissantes, nous bénéficions de leur éducation et de
leur expérience supérieures. Ainsi, nous devenons participants de la
nature divine, nous éliminons l’égoïsme de notre vie, et des talents
particuliers nous sont donnés qui nous permettent de nous aider les
uns les autres. Tel est le moyen que le ciel emploie pour dispenser
la puissance salvatrice. —
Testimonies for the Church 6 :456, 457
(1900).
La part de Dieu et celle de l’homme.
— Le Seigneur prescrit
toujours à l’agent humain quelle est sa tâche. Il s’agit donc d’une
coopération entre le divin et l’humain dans laquelle l’homme agit
pour obéir à la lumière divine qui lui est donnée. Si Saul [de Tarse]
avait dit : Seigneur, je ne suis nullement disposé à suivre tes instruc-
tions pour mener à bien mon propre salut, Dieu aurait eu beau faire
briller dix fois plus de lumière sur lui, cela n’eût servi à rien.