Page 339 - Pour un bon

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La gérontologie
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ont blanchi sous le harnais au service de Dieu n’est pas une rai-
son pour qu’ils cessent d’exercer une influence supérieure à celle
d’hommes qui connaissent bien moins son œuvre et qui ont bien
moins d’expérience dans les choses divines...
Bien que fatigués et incapables de porter les lourds fardeaux
que des hommes plus jeunes peuvent et doivent porter, leur valeur
comme conseillers est de premier ordre. Certes, ils ont commis
des fautes, mais leurs défaillances leur ont appris la sagesse ; ils
ont appris à éviter les erreurs, les dangers, et en conséquence, ne
sont-ils pas qualifiés pour donner des conseils ? Ils ont affronté des
difficultés et des épreuves, et bien qu’ils aient perdu une partie de
leur vitalité, ils ne doivent pas être laissés de côté par des ouvriers
moins expérimentés qu’eux qui n’ont qu’une faible idée du travail
et de l’abnégation de ces pionniers. Le Seigneur ne les écarte pas
ainsi ; il leur donne une grâce et une connaissance particulières. —
Testimonies for the Church 7 :287, 288
(1902).
Respect envers les pionniers de l’œuvre de Dieu.
— Les an-
ciens porte-drapeau qui vivent encore ne devraient pas être placés
dans des endroits difficiles. Ceux qui ont servi leur Maître lorsque la
tâche était pénible, qui ont enduré la pauvreté et sont restés fidèles à
la vérité quand nos effectifs étaient peu nombreux, doivent toujours
être honorés et respectés. J’ai reçu instruction pour dire : Que chaque
croyant respecte les pionniers âgés qui ont supporté des épreuves,
des fatigues et de nombreuses privations. Ce sont les ouvriers du
Seigneur, et ils ont joué un rôle de premier plan dans l’édification
de son œuvre. —
Testimonies for the Church 7 :289
(1902).
Les traiter comme des pères et des mères.
—Aussi longtemps
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que les porte-étendard âgés sont encore dans le champ, que ceux
qui ont profité de leurs travaux en prennent soin et les honorent. Ne
les surchargez pas. Appréciez leurs avis, leurs conseils. Traitez-les
comme des pères et des mères ayant porté le fardeau de l’œuvre. Les
ouvriers qui par le passé ont répondu aux besoins de la cause font
bien, plutôt d’assumer eux-mêmes tous les fardeaux, de les placer
sur les épaules d’hommes et de femmes jeunes, et de les former
comme Elie l’a fait pour Elisée. —
The Review and Herald, 20 mars
1900
.
Messages choisis 2 :260, 261
.
Conseil adressé à nos ouvriers âgés et éprouvés.
— Que le
Seigneur bénisse et soutienne nos ouvriers âgés et éprouvés. Qu’il