La gérontologie
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The Youth’s Instructor, 25 oct. 1894
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Sons and Daughters of God,
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Les traits de caractère s’aiguisent avec l’âge.
— Dans une
vision, il m’a été montré David implorant le Seigneur de ne pas
l’oublier dans sa vieillesse, et j’ai compris ce qui inspirait sa prière
fervente. Le roi avait constaté que la plupart des vieillards autour
de lui étaient malheureux et que les défauts de leur caractère aug-
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mentaient avec l’âge. Ceux qui étaient avares et cupides par nature
l’étaient encore davantage dans leurs vieux jours. Il en allait de
même pour ceux qui étaient jaloux, irritables et d’humeur chagrine.
—
Testimonies for the Church 1 :422
(1864).
Jalousie incontrôlable et mauvais jugement.
— David se
désespérait de voir que les rois et les nobles, qui semblaient craindre
Dieu aussi longtemps qu’ils étaient dans la force de l’âge, jalousaient
leurs meilleurs amis et leurs proches en devenant vieux. Ils avaient
sans cesse peur que ce soit pour des motifs égoïstes que leurs amis
leur manifestent de l’intérêt. Ils écoutaient les insinuations et les avis
trompeurs des étrangers concernant ceux en qui ils auraient dû avoir
confiance. Leur jalousie sans frein s’enflammait parfois lorsqu’on
se permettait de les contrarier, car ils ne pouvaient admettre qu’ils
se trompaient. Leur cupidité était terrible. Ils pensaient souvent que
leurs propres enfants et leurs proches désiraient leur mort pour s’em-
parer de leur place et de leurs biens, et recevoir les hommages dont
ils avaient eux-mêmes été comblés. Certains d’entre eux se laissaient
aller à leur jalousie et à leurs convoitises au point de vouloir détruire
leurs propres enfants. —
Témoignages pour l’Église 1 :192, 193
(1864).
Prière de David dans sa vieillesse.
— David remarqua aussi
que certains hommes dont la vie avait été droite, semblaient perdre
le contrôle d’eux-mêmes lorsque la vieillesse approchait. Satan
prenait possession de leur esprit, et semait en éux l’inquiétude et le
mécontentement. Le roi se rendit compte que beaucoup de vieillards
paraissaient abandonnés de Dieu et s’exposaient eux-mêmes au
ridicule et aux accusations des ennemis du Très-Haut.
David en fut profondément impressionné et l’angoisse se saisit
de lui à la pensée de sa propre vieillesse. Il craignit que Dieu ne
l’abandonnât et qu’il ne fût aussi malheureux que les vieillards dont
il avait remarqué la conduite. Il eut peur d’être exposé au blâme