La gérontologie
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de miséricorde, et de développer des traits de caractère semblables
aux siens. Une bénédiction repose sur l’association des vieux et des
jeunes. Ceux-ci peuvent apporter un rayon de soleil dans le cœur
des personnes âgées qui, à l’heure où la vie va bientôt leur échapper,
ont besoin du contact de leur enthousiasme et de leur optimisme. En
retour, les jeunes profiteront des leçons de sagesse et d’expérience
que leur donneront leurs aînés. Ils ont surtout besoin d’apprendre à
accomplir un service désintéressé. La présence d’une personne ayant
besoin de sympathie et d’indulgence serait pour bien des foyers une
bénédiction inestimable. Elle adoucirait et raffinerait la vie de fa-
mille et ferait naître chez les jeunes comme chez les plus âgés les
grâces chrétiennes qui les illumineraient d’une beauté divine et les
enrichiraient des trésors impérissables du ciel. —
Le ministère de la
guérison, 174, 175
(1905).
Liens d’affection entre jeunes et vieux.
— Combien il est
émouvant de voir jeunes et vieux s’appuyer les uns sur les autres ! les
jeunes se tournant vers les personnes âgées pour en obtenir conseils
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et sagesse, les personnes âgées comptant sur les jeunes pour rece-
voir d’eux aide et sympathie. Il doit en être ainsi. Dieu veut que les
jeunes possèdent des dispositions telles qu’ils éprouvent de la joie à
sympathiser avec les personnes âgées, de manière à nouer des liens
durables d’affection avec ceux qui désormais ne sont pas loin de la
tombe. —
Letter 6, 1886, p.1
.
Sons and Daughters of God, 161
.
Les soins aux parents âgés.
— Les parents ont droit à un de-
gré d’affection et de respect qui n’est dû à aucune autre personne.
Dieu les tient pour responsables des âmes qu’il leur a confiées, et
il veut que les parents occupent sa place auprès de leurs enfants
durant les premières années de leur vie. Celui qui rejette l’autorité
légitime de ses parents rejette donc l’autorité de Dieu. D’après le cin-
quième commandement, les enfants doivent non seulement respecter
leurs parents et leur obéir, mais encore les entourer d’affection et de
tendresse, alléger leur charge, veiller sur leur réputation, et consti-
tuer l’appui et la consolation de leur vieillesse. Ce commandement
comprend également les égards dus aux pasteurs et aux magistrats,
comme à tous ceux auxquels Dieu a confié quelque autorité. —
Patriarches et prophètes, 280, 281
(1890).
Leur vigeur décline.
— Ceux qui ont des personnes âgées à
soigner doivent se souvenir qu’elles ont particulièrement besoin de