Page 295 - Pour un bon

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La pseudo-science
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voir ; mais une telle protection n’est nullement assurée à ceux qui
s’aventurent sur le terrain de Satan.
Un agent du grand séducteur dira et fera tout ce qui est en son
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pouvoir pour atteindre son objectif. Peu lui importe qu’il se dé-
nomme spirite “thérapeute électrique” ou “magnétiseur”. Par ses
prétentions trompeuses, il gagne la confiance des personnes qui ne
se tiennent pas sur leurs gardes. Il prétend lire les pages de la vie
des êtres humains et comprendre toutes les difficultés et toutes les
épreuves de ceux qui ont recours à lui.
En se déguisant en ange de lumière, bien que l’obscurité la plus
sombre soit dans son cœur, il témoigne d’un grand intérêt pour
les femmes qui recherchent ses conseils. Il leur dit que tous leurs
problèmes viennent de leur échec dans le mariage. Il se peut que
ce soit vrai, mais cela n’améliore pas leur condition. Il leur dit
qu’elles ont besoin d’amour et de sympathie. Feignant de rechercher
sincèrement leur bonheur, il ensorcelle ses victimes sans défiance,
en les charmant comme le serpent charme l’oiseau tremblant. Puis
elles ne tardent pas à tomber complètement sous sa coupe, et il en
résulte le péché, la disgrâce et la ruine. —
Christian Temperance
and Bible Hygiene, 116
(1890).
Les “forces latentes” du cerveau humain.
— Les disciples de
la plupart des formes du spiritisme prétendent posséder un pouvoir
de guérison. Ils attribuent ce pouvoir à l’électricité, au magnétisme,
aux remèdes dits de compassion, ou aux forces latentes du cerveau de
l’homme. Ils sont nombreux ceux qui, à notre époque, vont consulter
ces guérisseurs, au lieu de mettre leur confiance dans le Dieu vivant,
ou dans l’habileté de médecins qualifiés.
La mère qui veille au chevet de son enfant malade s’écrie : “Je
ne puis plus rien faire ! N’y a-t-il aucun médecin qui soit capable de
le guérir ?” On lui a parlé de cures merveilleuses opérées par certains
guérisseurs, certains magnétiseurs, et elle confie son cher enfant aux
soins de l’un d’entre eux, le plaçant ainsi entre les mains de Satan
aussi sûrement que si cet ennemi était auprès d’elle. Dans de nom-
breux cas, il arrive que l’enfant continue à être sous le contrôle d’une
puissance satanique, qu’il ne semble pas possible de vaincre. —
Pro-
phètes et rois, 158
(1917). Voir aussi
Témoignages pour l’Église
2 :56
;
Evangelism, 545
.
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