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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
fortifie quand elle est encouragée. Celui qui, au lieu de méditer sur
les preuves que Dieu lui a données pour fortifier sa foi, se permet de
contester et d’ergoter, s’enfoncera de plus en plus dans le doute. —
La tragédie des siècles, 575
(1911).
Le poids de l’évidence.
— Dieu ne se propose pas d’enlever
tout ce qui pourrait donner lieu au scepticisme. Il donne l’évidence
qui doit être examinée soigneusement avec humilité et par un esprit
disposé à se laisser enseigner. Le poids de l’évidence devra alors
être décisif. Dieu donne des preuves suffisantes à celui qui veut
croire avec candeur ; mais quiconque se détourne de l’évidence
parce qu’il y a quelques points que son intelligence bornée ne peut
saisir, sera laissé dans l’atmosphère glaciale de l’incrédulité où sa
foi fera naufrage. —
Témoignages pour l’Église 2 :340
(1889).
Ne pas se fier à ses sentiments.
— Depuis les origines, le grand
plan de la [divine] miséricorde vise à ce que toute âme affligée se
confie en son amour. A l’heure présente où votre esprit est hanté
par le doute, votre sécurité consiste à vous confier non dans vos
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sentiments, mais dans le Dieu vivant. Tout ce qu’il vous demande est
que vous mettiez en lui votre confiance et que vous le reconnaissiez
comme votre Sauveur fidèle, qui vous aime et a pardonné vos fautes
et vos erreurs. —
Letter 229, 1904
.
Ne laisser aucun doute voir le jour.
— Veillez aussi attentive-
ment qu’Abraham sinon les corbeaux ou d’autres oiseaux de proie
viendront se poser sur le sacrifice que vous offrez à Dieu. Il faut à
tout prix empêcher une pensée de doute de venir à la lumière par une
déclaration exprimée. Des paroles dites en hommage aux puissances
des ténèbres chassent la lumière. La vie du Seigneur ressuscité de-
vrait se manifester sans cesse en nous. —
Letter 7, 1892
.
Messages
choisis 2 :279
.
Une maladie chronique.
— Etre un douteur chronique, qui
garde les yeux et les pensées fixées sur soi, est un grand malheur.
Aussi longtemps que vous regardez à vous-mêmes, que le “moi”
est le sujet de vos pensées et de vos conversations, vous ne pouvez
espérer être conforme à l’image du Christ. Le “moi” n’est pas votre
sauveur. Vous ne possédez pas en vous-même(s) de vertus salva-
trices. Le “moi” est un bateau qui fait eau de toutes parts, et votre foi
ne saurait y trouver refuge. Si vous vous confiez en lui, vous pouvez
être sûr qu’il coulera.