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Sentiments de frustration
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a besoin de leurs encouragements, de leur compréhension, de leur
patience et de leurs prières. Il a besoin de la présence constante du
Christ, car il ne dispose pas toujours des conseils d’hommes sages
et objectifs.
Au milieu des multiples soucis et des nombreux appels à l’aide,
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il risque de commettre des erreurs. Parmi les nombreux appels qui
lui sont adressés, il se peut que votre cas paraisse oublié. Souvenez-
vous alors des lourds fardeaux qui reposent sur celui qui, croyez-
vous, a manqué à ses devoirs. Souvenez-vous qu’il lui est peut-être
impossible de satisfaire votre requête, et que ce serait peut-être même
une grave erreur. —
Letter 169, 1904
.
Le Seigneur soutient ses messagers.
— Le Seigneur voudrait
que tout esprit humain à son service s’abstienne de toute accusation
sévère et de toute injure. Il nous est prescrit de nous conduire avec
sagesse envers ceux du dehors
Colossiens 4 :5
. Laissez à Dieu le
soin de condamner et de juger. Le Christ nous adresse cette invi-
tation : “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je
vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes
instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du
repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger.”
Matthieu 11 :28, 29
.
Quiconque répond à cette invitation se mettra sous le joug du
Christ. Nous devons en tout temps et en tous lieux manifester la
douceur et l’humilité de Jésus. Alors le Seigneur se tiendra aux côtés
de ses messagers et fera d’eux ses porte-parole, et celui qui est pour
Dieu un porte-parole ne tiendra jamais des propos que la Majesté du
ciel n’aurait pas prononcés en contestant avec le diable. —
Letter
38, 1894
.
Conseils adressés à un responsable.
— Ne ressassez pas vos
sentiments de frustration. Laissez-les de côté. Quand vous vous
engagez dans la voie de la critique et des paroles acerbes, vous
devenez de plus en plus dur et vous êtes de plus en plus porté à
condamner. Ne vous engagez pas sur cette pente. Ne cédez pas un
pouce de terrain à l’ennemi. —
Letter 169, 1902
.
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