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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
l’imagination et que vous ne consentiez à vous pénétrer des sérieuses
leçons de l’expérience, vous prendrez conscience — trop tard — de
la réalité. Alors, vous vous rendrez compte de la terrible erreur que
vous avez commise. —
Testimonies for the Church 3 :43
(1872).
Cupidité et besoins imaginaires.
— Le cas de frère I. est in-
quiétant. Ce monde est son dieu ; il adore l’argent... Il prétend n’avoir
besoin de la répréhension de personne, mais il mérite la pitié de tous.
Sa vie a été une grave erreur. Bien qu’il eût de tout en abondance, il
souffrait de besoins pécuniaires illusoires. Satan avait pris posses-
sion de son esprit et, en excitant sa cupidité, il lui a fait perdre la
raison sur ce point. Les capacités nobles et élevées de son être ont été
rendues en grande partie esclaves de cette propension singulièrement
égoïste.
Son seul espoir est de rompre les liens de Satan et de surmonter
ce travers de caractère. Il a bien essayé après qu’il ait éprouvé des
remords de conscience, mais ce n’est pas suffisant. Se contenter de
déployer de grands efforts et de renoncer à une petite partie de ses
biens, en ayant le sentiment de se séparer ainsi d’une partie de son
âme, n’est pas le fruit d’un vrai christianisme.
Il doit appliquer son esprit à de bonnes œuvres. Il doit lutter
contre sa propension à la cupidité. Il doit introduire de bonnes
œuvres dans toute sa vie. Il doit cultiver un amour pour faire le
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bien et surmonter l’esprit mesquin, intéressé qu’il a développé. —
Testimonies for the Church 2 :237, 238
(1869).
La superstition, fruit d’une imagination maladive.
— J’ai vu
que votre expérience n’était pas valable parce qu’elle était contraire
à la loi naturelle. Elle est opposée aux principes immuables de la
nature. Ma chère sœur, la superstition, fruit d’une imagination ma-
ladive, vous met en conflit avec la science et les principes. Auquel
renoncerez-vous ? Vos préjugés tenaces et vos idées très arrêtées
concernant la meilleure voie que vous devez suivre vous ont long-
temps empêchée de faire le bien. Je suis au courant de votre cas
depuis des années, mais je me suis sentie incapable de présenter
le sujet d’une manière suffisamment claire pour que vous puissiez
le saisir, le comprendre, et que vous soyez en mesure de mettre en
pratique la lumière qui vous a été donnée. —
Testimonies for the
Church 3 :69
(1872).