L’imagination
197
moralité et de vertu, comme on le prétend, il est le foyer même de
l’immoralité. Ces amusements confirment les habitudes vicieuses et
la tendance au péché. Des sensations basses, des gestes, des expres-
sions, des attitudes obcènes dépravent l’imagination et détruisent
[611]
la moralité. En principe, chaque jeune homme ou jeune fille qui
fréquente habituellement de tels spectacles est corrompu.
Il n’existe aucune influence plus puissante pour empoisonner
l’imagination, pour détruire les aspirations religieuses et pour émous-
ser le goût des plaisirs tranquilles et des sobres réalités de la vie, que
les représentations théâtrales. Le désir de voir ces scènes augmente
chaque fois qu’on le satisfait, de même que le besoin d’absorber des
boissons alcoolisées s’affirme d’autant plus qu’on lui cède davan-
tage. La seule sauvegarde consiste à fuir le théâtre, le cirque et tous
les autres lieux où l’on se distrait de façon douteuse. —
Testimonies
for the Church 4 :652, 653
(1881).
L’imagination troublée par des lectures.
— Vous vous êtes
permis de lire des romans et des contes au point de vivre dans un
monde imaginaire. L’influence d’une telle lecture est mauvaise pour
l’esprit comme pour le corps ; elle affaiblit votre intelligence et met
dangereusement à contribution vos forces physiques. Parfois votre
esprit est à peine normal parce que votre imagination a été surexcitée
et rendue malade par la lecture de telles fictions. L’esprit doit être
discipliné de telle sorte que toutes ses facultés soient développées
symétriquement...
Si l’imagination est constamment stimulée par des fictions litté-
raires, elle deviendra bientôt un tyran et dominera toutes les autres
facultés de l’esprit en donnant des goûts fantasques et des tendances
perverses. —
Témoignages pour l’Église 1 :656, 657
(1881).
La lecture affecte le cerveau.
— Je connais certaines personnes
qui ont perdu l’équilibre mental par suite de mauvaises habitudes
en matière de lecture. Elles traversent l’existence avec une imagi-
nation malade, grossissant tous les ennuis. Des choses auxquelles
un esprit sain et raisonnable ne s’attarderait pas deviennent pour de
telles personnes des épreuves insupportables et des obstacles insur-
montables. Pour elles, la vie est perpétuellement dans l’ombre. —
Christian Temperance and Bible Hygiene, 124
(1890).
Fundamentals
of Christian Education, 162, 163
.
[612]