Page 173 - Pour un bon

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Conflits et conformité au monde
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protection divine et l’entraîner dans le péché et la perdition, Satan
se sert de l’attrait des infidèles.
Or, la Bible enseigne positivement qu’il ne saurait y avoir aucun
accord entre le peuple de Dieu et le monde. “Mes frères, ne vous
étonnez pas si le monde vous hait”, écrit un apôtre
1 Jean 3 :13
.
Jésus avait déjà dit : “Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï
avant vous.”
Jean 15 :18
. —
Patriarches et prophètes, 545 (1890)
.
Feu profane et feu sacré.
— La vérité divine n’a pas été ma-
gnifiée au sein du peuple des croyants parce qu’ils ne l’ont pas
introduite dans leur expérience personnelle. Ils se conforment au
monde et leur influence repose sur lui. Ils permettent au monde de
les gagner à sa cause et d’introduire le feu profane au lieu du feu
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sacré, si bien qu’ils suivent, dans leur œuvre, les principes de ce
monde.
Il ne faut pas s’efforcer ainsi d’imiter les coutumes du monde.
C’est là non pas un feu sacré, mais un feu profane. Le pain vivant
ne doit pas seulement être admiré, mais mangé. Ce pain qui descend
du ciel donnera la vie à l’âme. C’est le levain qui absorbe tous les
éléments du caractère afin de les unir à celui du Christ et disposer
des mauvaises tendances héréditaires et acquises pour les conformer
au modèle divin. —
Manuscrit 96, 1898
.
L’efficacité de la grâce divine.
— Combien merveilleuse est
l’œuvre de la grâce dans le cœur humain ! Elle donne l’énergie
mentale et la sagesse requises pour utiliser les talents, non dans
la satisfaction de soi, mais dans le renoncement, pour la mise en
œuvre du travail missionnaire. Le Christ, le Fils de Dieu, était un
missionnaire dans notre monde. Il a déclaré : “Celui qui veut me
suivre, qu’il renonce à tout.”
Luc 14 :33
. Vous ne pouvez pas aimer
le Seigneur tout en imitant les coutumes du monde ou en jouissant
de la société des mondains. —
Letter 238, 1907
.
Une dangereuse méprise.
— En adoptant les coutumes du
monde, l’Eglise ne convertira jamais celui-ci à Jésus Christ, mais
c’est elle qui se convertira au monde. Celui qui se familiarise avec
le péché finit par ne plus en voir le caractère odieux. Celui qui se lie
avec les serviteurs de Satan finit par ne plus redouter leur maître. Si
l’épreuve survient alors qu’il accomplit son devoir, comme ce fut
le cas de Daniel à la cour de Babylone, le chrétien peut être assuré