Page 169 - Pour un bon

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La formation du caractère
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L’exemple de Daniel et de ses compagnons.
— S’il est vrai
que les parents sont responsables de l’empreinte qu’ils laissent sur
notre caractère, comme aussi de l’éducation et de l’instruction qu’ils
nous donnent, il n’en est pas moins vrai que notre état et notre utilité
dans la vie dépendent, dans une large mesure, de notre comporte-
ment. Les avantages que Daniel et ses compagnons retiraient de leur
première formation et de l’éducation qu’ils avaient reçue, n’auraient
pas suffi à faire d’eux ce qu’ils sont devenus. Le moment vint où
ils durent agir de leur propre initiative, leur avenir ne dépendant
plus désormais que d’eux-mêmes. Ils décidèrent alors de demeurer
fidèles aux instructions reçues dans leur enfance. La crainte de Dieu,
qui est le commencement de la sagesse, était la base de leur grandeur.
L’Esprit de Dieu fortifia toutes leurs bonnes intentions et toutes leurs
nobles résolutions. —
Christian Temperance and Bible Hygiene, 28
(1890).
Conseils sur la Nutrition et les Aliments, 32, 33
.
L’enseignement du spiritisme.
— Le spiritisme affirme que les
hommes sont des demi-dieux qui ne sont pas déchus ; que “chaque es-
prit se jugera lui-même”, que “la vraie connaissance place l’homme
au-dessus des lois” ; que “les fautes commises ne sont pas blâ-
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mables” ; car “tout ce qui est, est bien” et “Dieu ne condamne pas”.
Il déclare que les plus vils des êtres humains sont au ciel et s’y
trouvent exaltés. Il assure à tout homme : “Ce que vous faites n’a
pas d’importance ; vivez comme vous voulez, le ciel est votre mai-
son.” Des foules d’hommes sont ainsi amenés à croire que la seule
foi valable est le désir, que la vraie liberté, c’est la licence, que
chacun n’a de comptes à rendre qu’à soi-même. —
Education, 258
(1903).
Obtenir la victoire.
— Les obstacles qui se dressent sur notre
chemin doivent être affrontés et surmontés l’un après l’autre. La
première difficulté vaincue, nous nous trouvons plus forts pour af-
fronter la suivante, et chaque nouvel effort augmente notre aptitude
au progrès. C’est en regardant à Jésus que nous devenons vainqueurs.
Si nous nous laissons fasciner par les difficultés et si nous fuyons le
champ de bataille, nous nous affaiblissons et notre foi diminue. —
The Youth’s Instructor, 5 janv. 1893
.
Message à la jeunesse, 43
.
Gravir échelon après échelon.
— Un pas après l’autre : c’est
ainsi que les plus longues ascensions deviennent possibles, et l’on
finit par atteindre le sommet. Ne vous laissez pas accabler en pensant