Page 137 - Pour un bon

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La colère
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Une sainte colère.
— Le Christ s’indignait de l’hypocrisie et
des péchés scandaleux par lesquels ces hommes détruisaient leurs
âmes, séduisaient le peuple et déshonoraient Dieu. Sous les argu-
ments spécieux et trompeurs des prêtres et des chefs, il discernait
l’influence des instruments de Satan. Bien qu’il stigmatisât le péché
avec la plus grande énergie, et qu’il éprouvât une sainte colère contre
le prince des ténèbres, il ne manifesta aucune impatience et ne se
montra pas irrité. De même, le chrétien qui vit en harmonie avec
Dieu et possède les douces qualités de l’amour et de la compassion
pourra éprouver une juste indignation à l’égard du péché, mais la
passion ne le fera pas maltraiter ceux qui le maltraitent. Même s’il
doit affronter ceux qu’une puissance inférieure pousse à défendre
l’erreur, il trouvera, en Christ, la force nécessaire pour rester calme
et maître de lui-même. —
Jésus Christ, 618
(1898).
Ne pas cultiver la colère.
— Nombreux sont ceux qui consi-
dèrent les choses sous leur jour le plus sombre ; ils exagèrent leurs
prétendus griefs, cultivent leur colère, sont remplis d’un esprit de
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vengeance, de haine, alors qu’en réalité, ils n’ont pas de vrais motifs
d’avoir de tels sentiments... Résistez à ces mauvais sentiments, et
vous ferez l’expérience d’un grand changement dans vos relations
avec vos semblables. —
The Youth’s Instructor, 10 nov. 1886
.
Influence maléfique de l’impatience.
— On fait bien du mal,
dans la famille, lorsqu’on parle avec impatience, car cela incite
l’autre à répliquer de la même manière et dans le même esprit. On
échange alors des ripostes, on cherche à se justifier et on finit par se
laisser envahir par le découragement et l’exaspération ; car tous ces
propos amers se répercutent fatalement sur l’âme. —
The Review
and Herald, 27 févr. 1913
.
Foyer chrétien, 424
.
Les paroles dures pénètrent dans l’oreille pour atteindre jusqu’au
cœur, elles allument les passions les plus basses et incitent hommes
et femmes à transgresser les commandements de Dieu... Les mots
sont de véritables semences que l’on répand. —
Letter 105, 1893
.
Foyer chrétien, 424, 425
.
Parmi les membres de nombreuses familles on a pris l’habitude
de parler à la légère, sans réfléchir ; on se laisse aller de plus en plus
à proférer des mots blessants et on finit par dire des grossièretés
sous l’influence de Satan et non plus sous celle de Dieu... On ne
devrait jamais prononcer des paroles véhémentes sous le coup de la