Différends et polémiques
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S’approcher du Christ, c’est s’approcher les uns des autres. Le secret
de la véritable unité dans l’église et dans le foyer ne réside ni dans la
diplomatie, ni dans une bonne gestion, ni dans un effort surhumain
pour vaincre les difficultés — bien que tous ces éléments aient leur
rôle à jouer — mais dans l’union avec le Christ.
Dessinez un cercle d’où vous ferez partir plusieurs lignes depuis
la circonférence jusqu’au centre. Plus celles-ci s’approchent du
centre, plus elles de rapprochent les unes des autres.
Il en est ainsi dans la vie chrétienne. Plus nous nous approchons
du Christ, plus nous nous rapprochons les uns des autres. Dieu se
trouve glorifié lorsque son peuple est uni dans une action menée
d’un commun accord. —
Letter 49, 1904
.
Foyer chrétien, 170, 171
.
Le devoir des parents.
— Une confiance parfaite devrait exister
entre eux [les parents]. Qu’ils envisagent ensemble leurs respon-
sabilités et travaillent pour le plus grand bien de leurs enfants, ne
se critiquant jamais en leur présence et ne mettant jamais en doute
la valeur de leur jugement respectif. Que la femme s’efforce de ne
pas compliquer la tâche de son mari à l’égard de ses enfants et que
le mari collabore avec sa femme en la conseillant avec sagesse et
affection. —
Le ministère de la guérison, 331
(1905).
Si le père et la mère s’opposent et agissent l’un contre l’autre
pour neutraliser mutuellement leur influence, la famille en sera ébran-
lée ; ni la mère ni le père ne bénéficieront du respect et de la confiance
nécessaires à la bonne marche du ménage... Les enfants ont vite fait
de relever tout ce qui peut jeter le discrédit sur les principes et les
règles de la vie familiale, et tout spécialement sur celles qui re-
streignent leur liberté. —
The Review and Herald, 13 mars 1894
.
Foyer chrétien, 300
.
Nécessité d’encourager les enfants.
—Vous n’avez pas le droit
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d’assombrir le bonheur de vos enfants par un nuage de tristesse avec
des critiques ou des réprimandes sévères pour des fautes sans impor-
tance. Lorsqu’il s’agit de vraies fautes, elles doivent être envisagées
selon le degré réel de leur gravité, et traitées comme telles et avec
fermeté pour éviter qu’elles ne se reproduisent. Mais les enfants
ne doivent pas être voués au désespoir ; au contraire, avec une cer-
taine dose de courage, ils peuvent faire des progrès, gagner votre
confiance et mériter votre approbation. Les enfants peuvent désirer
bien faire ; ils peuvent désirer sincèrement devenir obéissants, mais