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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
il peut adapter ses tentations afin de tirer parti des points faibles de
notre caractère. Mais combien souvent nous le laissons connaître la
manière dont il peut obtenir la victoire sur nous ? Oh ! puissions-nous
contrôler nos paroles et nos actes ! Quelle force serait la nôtre si
nos paroles étaient telles que nous ne soyons pas confus à leur sujet
au jour du jugement ! Au grand jour de Dieu, nos paroles apparaî-
tront sous un jour très différent par rapport au moment où nous les
prononçons. —
The Review and Herald, 27 févr. 1913
.
Jésus comprend les sentiments de désespoir.
— La foi et l’es-
poir ont vacillé lors de l’ultime agonie du Christ parce que Dieu
l’avait privé de la certitude de son approbation et de son acceptation
qu’il avait données jusque-là à son Fils bien-aimé. Le Rédempteur
du monde s’était alors reposé sur les preuves qui l’avaient réconforté,
à savoir que son Père approuvait ses efforts et qu’il était satisfait de
son œuvre. Mais au moment de son agonie, à l’heure où il faisait le
sacrifice de sa vie précieuse, il dut se confier par la foi seule en Celui
en qui il avait toujours obéi avec joie. Ni à droite, ni à gauche, nul
rayon d’espoir lumineux ne vint alors l’encourager. Tout n’était que
profonde tristesse. Au milieu de l’obscurité terrible ressentie par la
nature elle-même, le Sauveur but la mystérieuse coupe jusqu’à la lie.
Privé du brillant espoir et de la foi dans le triomphe qui devait être le
sien dans l’avenir, il s’écria d’une voix forte : “Père, je remets mon
esprit entre tes mains.” Connaissant le caractère de son Père, de sa
justice, de sa miséricorde et de son grand amour, dans sa soumission
il s’abandonne entre ses mains. Devant les convulsions de la nature,
les spectateurs étonnés entendent les paroles d’agonie de l’Homme
du Calvaire. —
Testimonies for the Church 2 :210, 211
(1869).
Dieu ne change pas.
—Un sentiment d’assurance ne saurait être
dédaigné ; nous devrions au contraire en louer Dieu ; mais lorsque
nous avons le sentiment d’être déprimés, ne nous imaginons pas que
Dieu a changé. Louons-le tout autant, nous confiant à sa parole, et
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non dans nos impressions. Nous nous sommes engagés à marcher
par la foi, et à ne pas nous laisser guider par nos sentiments. Ceux-ci
varient selon les circonstances. —
Letter 42, 1890
.
HC 124
.
Ne pas parler de nos doutes.
— Grâce aux mérites du Christ,
grâce à sa justice qui nous est imputée par la foi, nous sommes
appelés à atteindre la perfection du caractère chrétien. Notre devoir
de chaque jour et de chaque heure est tracé dans ces paroles de