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La dépression
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été élevé au-dessus de toute imagination, et la réaction qui s’ensuivit
fut terrible. —
Prophètes et rois, 117, 118
(1917).
Apprendre à dominer ses états dépressifs.
— La mère doit et
peut faire beaucoup pour dominer ses nerfs en période de dépression.
Même lorsqu’elle est malade, elle peut, si seulement elle s’y exerce,
être aimable et douce et supporter plus de bruit qu’elle ne l’aurait
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jamais cru. Elle ne devrait pas faire sentir à ses enfants ses infir-
mités et assombrir leurs esprits jeunes et sensibles par son état de
dépression, en leur faisant considérer la maison comme un tombeau
et la chambre de leur mère comme l’endroit le plus ennuyeux du
monde. L’esprit et les nerfs seront tonifiés et fortifiés par l’exercice
de la volonté. La puissance de celle-ci s’avérera dans bien des cas
le meilleur calmant nerveux. —
Témoignages pour l’Église 1 :152
(1863).
D’un extrême à l’autre.
— Ceux qui ne comprennent pas que
c’est un devoir religieux d’habituer l’esprit à méditer sur des sujets
encourageants tomberont dans l’un ou l’autre de ces deux extrêmes :
ou bien ils seront débordants de joie grâce à une série continuelle de
plaisirs excitants, et se livreront à des conversations frivoles, à des
rires et à des plaisanteries, ou bien ils seront déprimés par suite de
grandes épreuves et de conflits mentaux qu’à leur avis, peu ont vécu
ou peuvent comprendre. Ces personnes-là ont beau faire profession
de christianisme, elles se trompent elles-mêmes. —
The Signs of the
Times, 23 oct. 1884
.
Counsels on Health, 628, 629
.
L’influence de la page imprimée.
— Mon mari a travaillé sans
relâche pour amener l’œuvre des publications au succès qu’elle
connaît présentement. J’ai vu qu’il a bénéficié de davantage de
sympathie et d’amour de la part de ses frères qu’il ne l’avait pensé.
Ils parcourent attentivement le journal afin d’y trouver un article de
sa plume. Si ce qu’il écrit est réconfortant, s’il s’exprime sur un ton
encourageant, leurs cœurs sont soulagés, certains même vont jusqu’à
pleurer de joie. Mais si ses écrits reflètent la morosité et la tristesse,
ses frères et sœurs, lorsqu’ils les lisent, sont eux-mêmes attristés :
l’esprit qui caractérise ses écrits rejaillit sur eux. —
Testimonies for
the Church 3 :96, 97
(1872).
Un homme découragé est un fardeau pour lui-même (mes-
sage destiné à des étudiants en médecine).
— J’ai vu le fait que
dans votre classe de missionnaires médicaux, il y a ceux dont le
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