La peur
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aurez des tribulations dans le monde, dit-il ; mais prenez courage,
j’ai vaincu le monde.”
Jean 17 :15 ; 16 :33
. —
Le Meilleur Chemin,
120, 121 (1892)
.
Les regards fixés sur le Christ.
— Détournez vos regards de
vous-même et reportez-les sur Jésus. Bien que vous ayez conscience
d’être un pécheur, vous pouvez reconnaître que le Christ est votre
Sauveur. Il est venu appeler à la repentance non des justes, mais des
pécheurs. Satan présentera à l’esprit humain des difficultés et des
suggestions pour affaiblir la foi et détruire le courage. Il dispose de
mille et une tentations susceptibles d’accabler l’esprit l’une après
l’autre ; mais en analysant vos émotions et en vous laissant aller à
vos sentiments, vous cultivez le doute et vous livrez aux affres du
désespoir. Vous pouvez vous demander : Comment répondrai-je à de
si terribles suggestions ? Chassez-les de votre esprit en regardant, en
contemplant les profondeurs incomparables de l’amour du Sauveur.
Qu’ils soient bons ou mauvais, tristes ou encourageants, ne mettez
pas l’accent sur vos sentiments, n’en parlez pas, ne les exagérez pas.
—
Letter 41, 1893
.
La confiance en Jésus peut vaincre la peur.
— Jésus nous
appelle à venir à lui ; il déchargera nos épaules fatiguées et mettra sur
nous son joug, qui est doux, et son fardeau, qui est léger. Le chemin
dans lequel il nous invite à marcher ne nous aurait jamais coûté une
seule souffrance si nous l’avions toujours suivi. C’est lorsque nous
nous écartons du sentier du devoir que le chemin devient difficile
et épineux. Les sacrifices que nous devons consentir pour suivre le
Christ sont autant de petits pas que nous devons faire sur le sentier de
la lumière, de la paix et de la joie. C’est le laisser-aller qui engendre
les doutes et les craintes, et plus nous nous laissons aller, plus il nous
est difficile de vaincre. Mieux vaut renoncer à tout soutien terrestre
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et saisir la main de celui qui sauva le disciple sur le point de se noyer
dans la mer agitée. —
Testimonies for the Church 4 :558
(1881).
Jésus porte nos fardeaux.
— Placez constamment devant Dieu
vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous
ne le fatiguerez pas ; vous ne pourrez jamais le lasser... Son cœur
est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en
faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n’est
trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l’univers.
Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent. Il n’est