La séparation
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Sœur D. prenne conscience de sa place et de ses devoirs d’épouse,
mieux vaut pour lui couper totalement les ponts avec elle. La femme
doit respect et obéissance ; si elle refuse de respecter les vœux du
mariage, elle s’expose à devenir de plus en plus le jouet des tentations
de Satan. En acceptant de rester à ses côtés et d’user ses forces, son
mari se découragera et se rendra impropre au service du Seigneur.
Il n’est nullement obligé de demeurer près de celle qui ne fera que
mettre son âme à la torture. Il m’a été montré qu’il a déjà perdu de
sa qualité d’homme, et a été influencé et modelé par sa femme. Leur
mariage a été un piège de Satan.
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Priorité aux droits de Dieu
— Sœur D. est résolue à dominer
ou à détruire. Il m’a été montré qu’elle s’était si complètement
abandonnée aux mains de Satan que son mari craint pour sa raison.
Pourtant, il commettrait la plus grande erreur de sa vie en laissant
Satan le dominer par l’intermédiaire de sa femme. Je vous le dis
clairement : elle est la proie des démons, et si ces mauvais esprits
l’emportent sur vous, frère D., c’en est fini de votre liberté et de
votre dignité d’homme. Vous serez l’esclave de ses caprices. Sa
possession correspond tout à fait à celle de l’homme qui déchirait
ses vêtements et qui se lacérait, quand Jésus le délivra.
Frère D. doit laisser passer la colère de Satan et ne pas se laisser
ravir les privilèges de la vie chrétienne pour satisfaire à la volonté de
sa femme. Si elle veut s’en aller, qu’elle parte. Quand bien même elle
menacerait de s’ôter la vie, ne cédez pas à ses exigences pernicieuses.
Mettrait-elle ses menaces à exécution, mieux vaudrait la voir morte
que de lui permettre de détruire non seulement son âme, mais encore
celle de son mari et de bien d’autres personnes.
Caractère définitif des vœux du mariage
— Frère D., la vio-
lence de votre femme vous a effrayé, mais vous devez suivre le droit
chemin de la vérité, de la justice et de la sagesse, dans la crainte
constante de Dieu. Satan se réjouit déjà de son succès.
Sœur D., je ne vous parlerais pas comme je le fais s’il n’y avait
une autre vie étroitement liée à la vôtre, vie de quelqu’un que le
Seigneur a appelé à son service. Ce mariage n’aurait jamais dû avoir
lieu, mais le pas a été franchi, et le chemin de la victoire pour votre
mari est dix fois plus dur que s’il ne vous avait jamais connue. Êtes-
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vous disposée à considérer sérieusement cette question : il dépend
de vous que sa vie cesse d’être utile et devienne un échec. Votre mari