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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
Ces émules des pharisiens peuvent très bien ne pas se rendre
coupables des péchés qu’ils dénoncent chez les autres, mais ils
sont peut-être coupables de fautes plus graves aux yeux de Dieu.
Chacun recevra selon ses œuvres. Au lieu de condamner les autres,
ils feraient mieux de prendre garde à eux, de peur d’être condamnés
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par Dieu pour pharisaïsme. — Manuscrit 37, 1902.
Ne pas ressembler à une bogue de châtaigne
— Nous devons
nous attendre à rencontrer et à supporter de grandes imperfections
parmi ceux qui sont jeunes et sans expérience. Le Christ nous a
ordonné de nous efforcer de ramener avec humilité de telles âmes
dans le droit chemin, et il nous tient pour responsables si nous contri-
buons à les conduire au découragement, au désespoir et à la ruine.
À moins de cultiver jour après jour la plante précieuse de l’amour,
nous sommes en danger de devenir étroits, dépourvus de sympa-
thie, bigots et critiques, nous estimant justes alors que nous sommes
loin d’être approuvés de Dieu. Certains manquent de courtoisie ; ils
sont brusques et durs. Ils ressemblent à la bogue des châtaignes :
où que ce soit qu’on les touche, ils piquent. Ces gens font un mal
incalculable en représentant faussement notre Sauveur.
Nous devons élever notre idéal, faute de quoi nous serons in-
dignes du nom de chrétien. Nous devrions cultiver l’esprit dans
lequel le Christ a travaillé pour sauver les pécheurs. Ceux-ci lui sont
tout aussi chers que nous. Ils peuvent tout aussi bien devenir des
trophées de sa grâce et des héritiers de son royaume. Mais ils sont
exposés aux pièges d’un ennemi rusé, au danger et à la souillure, et,
sans la grâce salutaire du Christ, voués à une ruine certaine.
Si nous considérions ce sujet sous son vrai jour, notre zèle serait
stimulé et nos efforts sincères et désintéressés se multiplieraient.
Nous pourrions ainsi nous approcher de ceux qui ont besoin de
notre aide, de nos prières, de notre sympathie et de notre amour. —
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Témoignages pour l’Église 2 :293
.
Jésus notre exemple
— Le Sauveur s’adressait aux publicains,
aux pécheurs, aux proscrits, à ceux qu’on méprisait, et il les suppliait
de venir à lui. Les seuls qui n’avaient pas son approbation étaient les
propres justes qui, se tenant orgueilleusement à l’écart, considéraient
les autres avec mépris...
Il avait de la compassion même pour les plus bas tombés. La
haine, la dépravation, l’impureté étaient pour lui un sujet continuel de