Page 227 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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Comprendre les autres
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Avec quelle tendre compassion devrions-nous travailler en faveur
des égarés et des pécheurs perdus, autour de nous ! Œuvrons dans
l’esprit du Christ, avec la même sollicitude. Quand, animés d’une foi
vivante, nous nous réclamerons des promesses divines et vivrons de
chaque parole qui sort de la bouche de Dieu, nous prendrons place
aux côtés du Christ. Remplis de son Esprit et de sa grâce, nous nous
efforcerons de gagner des âmes à la connaissance de sa volonté. —
Manuscrit 35, 1886.
Aimer les coupables
— Comme nous communions peu avec
le Christ dans sa compassion pour les âmes dépravées, coupables,
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souffrantes, mortes dans leurs offenses et dans leurs péchés, alors que
ce devrait être le lien le plus solide entre lui et nous ! La méchanceté
de l’homme envers ses semblables est son plus grand forfait. Il en
est beaucoup qui prétendent représenter la justice de Dieu et qui sont
loin de manifester sa tendresse et son grand amour.
Il arrive souvent que ceux envers lesquels ils se montrent si
sévères sont assaillis par la tentation. Satan lutte avec ces âmes, et
des paroles dures et méchantes les découragent au point d’en faire
la proie facile du tentateur.
C’est une œuvre très délicate que la cure d’âme. Seul celui
qui peut lire dans les cœurs sait comment amener les hommes à la
repentance. Lui seul nous donnera la sagesse de conduire au pied de
la croix ceux qui sont perdus. Si, dans votre orgueil, il vous arrive
de dire : Je suis plus saint que toi, quelle que soit la logique de
votre raisonnement ou la véracité de vos paroles, vous ne toucherez
jamais le cœur de votre interlocuteur. Il n’y a que l’amour du Christ,
manifesté dans les paroles et dans les actes, qui puisse opérer ce
miracle. Les préceptes ou les arguments n’aboutiraient à rien.
Montrons plus de sympathie chrétienne, non seulement envers
les hommes qui nous semblent irréprochables, mais encore envers
ceux qui souffrent, luttent, tombent souvent dans le péché et se re-
pentent, qui succombent à la tentation et au découragement. Émus de
compassion devant la faiblesse de nos sembables, à l’instar de notre
grand Prêtre, Jésus-Christ, approchons-nous d’eux. —
Le ministère
de la guérison, 136, 137
.
Résultat de la froideur et de la négligence
— En tant que
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peuple, nous avons fait preuve d’un manque de sympathie profonde
et sincère qui touche l’âme, et d’amour pour ceux qui sont tentés et