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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
exercée sur vous, le péché est votre affaire. Le nœud du problème se
situe dans un cœur irrégénéré.
Le pire des traîtres
— Il se peut qu’un homme prétendant
avoir cru par le passé à la vérité et ayant été jugé digne par ses
frères d’occuper des postes de confiance dans nos missions ou nos
institutions, puisse par négligence, s’exposer à la tentation, et parfois,
tenter les autres. Ce cas regrettable témoigne de l’influence d’un
cœur corrompu et de l’absence de principes indispensables à tout
chrétien.
Lorsqu’une personne chargée de grandes responsabilités trahit la
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confiance placée en elle et se livre entre les mains de Satan comme
un instrument d’iniquité et sème le mal en dépravant les cœurs et les
esprits, on a affaire à un traître de la pire espèce. Une telle influence
a souvent fait naître chez les jeunes les premières pensées impures
conduisant à une vie de honte et de souillure.
Des ouvriers dépourvus de principes
— Si des hommes placés
à la tête d’une mission sont dépourvus de ces solides principes
capables de les garder de toute vulgarité et familiarité avec les jeunes
filles et les femmes, après les avoir prévenus, qu’on les décharge de
leur fonction, sans leur offrir une seconde chance. Une dépravation
qui entraîne des habitudes et une conduite légère réduira à néant
tout le bien opéré par ces promesses. Nous vivons une époque de
dégradation morale où le monde est un second Sodome. Ceux qui
attendent la venue du Fils de l’homme et qui ont conscience de se
trouver à la frontière du monde éternel, devraient donner un exemple
en accord avec leur foi. Dieu n’agrée pas ceux qui ne conservent
pas la pureté et la sainteté. Ses vrais enfants possèdent des principes
enracinés et inébranlables devant la tentation, car le Christ demeure
dans leur cœur par la foi.
Inutilité d’une seconde chance
— Une seconde chance ne se-
rait d’aucune utilité pour ceux dont le sens moral est perverti et qui
ne peuvent discerner le danger qui les guette. Même si des hommes
ont gardé la vérité pendant longtemps, dès lors que sa puissance
sanctifiante n’a pas produit en eux la piété, la vertu et la pureté, il
convient de les séparer de l’Œuvre sans tarder. En effet, par leur
intermédiaire, Satan introduira les mêmes principes relâchés dans
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l’esprit de ceux qui devraient donner l’exemple de la vertu et de la
dignité morale. Il faut blâmer avec force tout ce qui ressemble au