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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
Quand des personnes qui vivent à la lumière du message du troi-
sième ange se proposent de quitter un compagnon pour en reprendre
un autre, il est de notre devoir de les avertir et de les reprendre.
Lorsque des personnes tombées dans le péché avant d’accepter
le message se repentent par la suite, se confessent et reçoivent le
pardon divin, et se montrent dignes de la confiance de leurs frères, il
vaut mieux que les prédicateurs et les membres laïques les laissent
jouir des avantages du pardon et de la justification opérée par le
Christ, sans chercher à briser le lien des relations existantes. — 21
février 1927.
Frère White ajouta plus tard : “D’après ma conviction établie de
longue date, nos frères ont commis la grave erreur de vouloir désunir
les familles, en invoquant le fait que, s’étant mariées bien souvent
sans réfléchir, ces personnes vivent en permanence dans l’adultère.”.
— W.C. White, 6 janvier 1931.
Dans les lettres suivantes, on peut voir la position d’Ellen White
au sujet de frère G.
Oh ! recevoir la sagesse d’en haut !
— Cher frère Haskell...
nous pensons que l’ouverture [de l’école biblique de Melbourne]
fut une bonne chose. Les bâtiments et l’emplacement de cette école
plaisent à tout le monde, ce qui est déjà remarquable, car souvent
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les critiques ne manquent pas. Cependant, personne n’a exprimé le
moindre mécontentement.
Après la réunion, nous avons parlé avec frère Starr concernant la
nécessité d’un professeur de grammaire pour les classes supérieures.
S’il n’existe aucun problème au niveau des classes primaires, nous
avons besoin par ailleurs d’enseignants qualifiés dans toutes les
disciplines. Et nous espérons que frère Olsen trouvera un homme
ou une femme disposé à venir en Australie comme professeur. Si
seulement G. était resté dans le droit chemin, il aurait été tout indiqué
pour cela ; mais on peut se demander si son passé ne risque pas de le
suivre, et mieux vaut ne pas se hasarder dans cette voie. Cet homme
s’est sincèrement repenti, j’en suis convaincue, et je crois que le
Seigneur lui a pardonné. Mais il ne serait pas facile de devoir fournir
des explications à son propos. Alors, que faire pour frère G. ? Faut-il
le laisser là où il est, en proie au remords et inutile pour le restant
de ses jours ? Je ne vois pas ce que l’on peut faire. Oh ! recevoir la
sagesse d’en-haut et le conseil de Celui qui lit dans le cœur comme