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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
Et maintenant, présentez-lui votre cas, et si vous êtes en com-
munion avec lui, il écoutera vos prières et inspirera votre jugement.
J’éprouve pour vous de la compassion. Lors de votre première chute
dans le péché, vous aviez agi sans trop réfléchir ; les fois suivantes,
vous aviez eu le temps de le faire et de considérer la question à la
lumière de la Parole de Dieu et du septième commandement. Aban-
donner volontairement votre corps à l’homme qui vous a égarée
tout en vous engageant à éclairer les autres sur les commandements,
constitue une preuve caractérisée de dépravation. Un tel caractère
m’a été montré comme indigne de confiance ; et vous étiez incapable
de saisir pourquoi votre travail ne marche plus bien, après ce que
vous aviez fait !
Une confession publique n’est pas toujours souhaitable
—
Mais j’en resterai là. Je pourrais vous conseiller d’aller trouver des
personnes de la Fédération dignes de confiance, des femmes et non
des hommes, afin que vous vous entreteniez avec elles. Mais cet
étalage de vos fautes amènerait tout le monde à s’écarter de vous. Mis
au courant des faits, on ne vous encouragerait pas ou n’accepterait
même pas de vous voir engagée dans une branche quelconque de
l’Œuvre. Pour moi, maintenant, l’affaire se situe entre vous et votre
Dieu, et s’il vous plaît, ne m’inquiétez plus avec cela. Mon but n’est
pas de vous exposer, mais de vous aider à développer votre caractère.
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Vous me faites pitié, et vous agirez, je l’espère, avec discrétion,
devenant ce que Dieu voudrait que vous soyez. — Lettre 25, 1895.
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