Un directeur d’une clinique
133
me plaît vient de Dieu, mais cette autre qui souligne et condamne
ma conduite appartient à sœur White seule et ne porte pas le sceau
du ciel. Vous avez de la sorte rejeté pratiquement la totalité des
messages envoyés par Dieu dans son amour compatissant afin de
vous sauver de la ruine totale.
La vérité qui condamne
— Dieu vous propose sa volonté et
ses voies en opposition manifeste avec la voie que vous suivez.
Cette mise à l’épreuve montrera si vous acceptez la réprimande,
en tombant sur le Rocher pour vous laisser briser, ou bien si vous
serez contrarié par les déclarations sans équivoque qui vous sont
adressées, qui reflètent la vérité et vous condamnent. Vous concevrez
alors à mon égard de l’hostilité
Hébreux 4 :12
. Ce message rejeté,
méprisé et déshonoré par vous vient de Celui qui se tient derrière
moi : le Seigneur. En tentant Dieu vous vous êtes affaibli et cela
vous a conduit à la confusion et à l’aveuglement. Depuis le début
jusqu’à la fin, une farouche détermination a suscité en vous un esprit
[188]
de défi et d’affrontement...
Personne d’autre ne peut réaliser pour votre âme ce que vous
avez à faire. À cause de votre conduite fautive, d’autres ont suivi le
même chemin ; vous n’avez jamais été seul à faire le mal. La même
main qui a écrit sur le mur du palais de Belschatsar, a enregistré dans
les livres du ciel vos œuvres et vos paroles, objets de la honte du
Christ. Vous n’avez pas agi avec déférence envers ceux qui méritaient
votre respect et aux besoins desquels vous auriez dû être attentif.
Ces actes impies vous ont rendu impropre à accomplir l’œuvre du
Seigneur. Vous avez saisi la Bible de vos mains impures, conduit le
service d’adoration et, en tant que porte-parole de Dieu, vous avez
été le premier à prêcher. Qu’en était-il de votre conscience, de votre
humilité et de votre crainte de Dieu ? Qu’en a-t-il été de votre soin
fidèle à maintenir la clinique à son plus haut niveau ? — Lettre 16,
datée du 30 avril 1888.
Le Seigneur est vivant !
— Lors d’une rencontre privée, le
pasteur M., ainsi que frère et sœur N., ont fait une humble confession.
Oui, le Seigneur est vivant ! J’ai mené un dur combat et de pré-
cieuses victoires ont été remportées. Le pasteur M. est revêtu de la
justice divine, il est humble et doux comme un enfant ; il est brisé
devant Dieu. Je ne vois pas d’autre chose à faire que de continuer à