Un adventiste de longue date et sa maîtresse
125
Une nouvelle chance
— Les années ont passé, et Dieu, par sa
servante, vous offre une nouvelle chance. Voulez-vous vous repentir,
confesser vos péchés, en vous appuyant entièrement sur la force de
Jésus ? Vous pouvez encore obtenir la victoire. Sans vous soucier
des conséquences, séparez-vous tout à fait des personnes auxquelles
vous vous êtes associé...
Je ne puis me faire à l’idée de vous voir perdu. Vous avez ignoré
les intérêts supérieurs de votre âme, les attraits bénis et glorieux
de la vie céleste dans la cité de Dieu. Vous avez travaillé pour ce
qui ne nourrit pas, sacrifié la paix et l’honneur, la fréquentation des
enfants de Dieu, et même vos propres enfants, afin d’écarter tout
obstacle de votre route. Vous avez recherché en secret la satisfaction
de vos plaisirs et de vos instincts, sans vous soucier de Dieu et du
ciel. Cependant, Jésus vous offre ce dont vous avez le plus besoin,
ce qui représente un avantage infini, même si cela doit entraîner pour
vous des souffrances votre vie durant.
Un espoir pour une conscience endurcie
— Il n’y a présen-
tement aucun espoir pour vous ; vous êtes sans Dieu. Et pourtant,
Jésus de Nazareth passe sur votre route. Ne voulez-vous pas crier à
Dieu avec un cœur brisé et repentant : “Jésus de Nazareth, aie pitié
[176]
de moi !” ? Je mets cela instamment sur votre conscience. Puisse le
Seigneur vous persuader avec puissance. Oh ! si l’aveugle pouvait
discerner la solennité du jugement éternel et considérer mon appel
de ce jour ! Je vous écris aux premières heures du jour, tandis que
toute la maison est plongée dans le sommeil. Décidez de ne pas
être perdu : c’est une chose terrible, impossible à envisager. Votre
conscience s’est endurcie dans le péché, la transgression et l’incré-
dulité. Mais vous pouvez, si vous le voulez, tomber sur le Rocher,
Jésus-Christ, et vous laisser briser, avant qu’il ne soit trop tard, en
vous écriant : “Jésus de Nazareth, aie pitié de moi !” Ainsi, Dieu ne
vous laissera pas périr...
Quelles que soient les suggestions présentées par Satan pour
maintenir votre âme dans les liens du péché et du désespoir, je vous
le redis, allez sans tarder à Jésus, le Sauveur qui pardonne. Et puisse
le Seigneur tout-puissant vous délivrer des pièges du diable ! Telle
est ma prière. — Lettre 1d, 1890.
[177]