Sévices sexuels sur les enfants
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péché tel que le vôtre. Cela jetterait une ombre sur le ministère.
Toute publicité faite à ce sujet porterait préjudice à la cause de Dieu.
Des pensées impures pourraient venir à l’esprit d’un grand nombre
de ceux qui auraient entendu répéter ces faits. Ne souillez pas vos
lèvres même en en parlant à votre femme ; elle en aurait honte et en
serait attristée. Allez vers Dieu et vers les frères qui sont au courant
de votre terrible expérience, et dites ce que vous avez à dire. Puis,
qu’une prière soit adressée à Dieu en votre faveur. Recherchez la
modération, marchez devant le Seigneur avec circonspection et dans
un esprit de prière. Acquérez une résistance morale en disant : Je ne
veux pas déshonorer mon Rédempteur. — Lettre 106a, 1896.
Messages de répréhension
— Je regrette que vous vous sentiez
blessé du fait que j’ai envoyé à frère A. une copie de la lettre que
je vous ai adressée. Je ne voulais en aucune manière vous offenser.
Vous m’aviez dit l’avoir mis au courant de certaines choses vous
concernant, et qu’il croyait souhaitable une confession complète de
votre part devant l’église. Mon intention était d’éviter cela et de
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garder vos affaires aussi secrètes que possible.
Je ne suis nullement favorable à ce que votre mère le sache ; elle
a bien des sujets de tristesse à porter. Une révélation publique n’a
pas ma faveur. Dans mon souvenir, la lettre condamnant le péché
vous encourageait aussi à placer votre espérance et votre confiance
en Dieu. J’ai supposé qu’elle aiderait frère A. à vous venir en aide.
Dans le cas où cette lettre a ajouté à votre affliction en vous rendant
les choses plus difficiles, j’en suis sincèrement désolée.
Chaque fois que j’ai écrit, j’ai toujours envoyé une copie au
prédicateur en place dans l’église, ceci pour lui permettre de venir en
aide aux personnes qui risquent de céder à la tentation, en leur don-
nant les conseils nécessaires. Je savais, vu les circonstances, qu’on
ne pourrait pas vous donner de lettre de créance vous recommandant
comme pasteur auprès des membres d’église. En effet, votre attitude
a été connue, et si vous deviez succomber d’une manière ou d’une
autre, le Seigneur tiendrait la Fédération pour coupable de votre
péché. — Lettre 120, 1897.
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