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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
une erreur en exposant, par une nourriture malsaine, le pasteur à la
tentation. De ce fait, des talents précieux ont été perdus pour la cause
de Dieu ; et beaucoup de gens ont vu la puissance de leurs facultés
réduite de moitié. Les pasteurs, plus que n’importe qui, doivent éco-
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nomiser la force de leur cerveau et de leurs nerfs. Ils doivent éviter
toute nourriture et toute boisson susceptibles d’irriter ou d’exciter
leurs nerfs. L’excitation est suivie de dépression ; la gourmandise
obnubile l’esprit, et rend la pensée laborieuse et confuse. Personne
ne peut se distinguer dans le domaine spirituel sans observer une
tempérance stricte dans ses habitudes alimentaires. Dieu ne peut
permettre à son Saint-Esprit de reposer sur ceux qui, tout en sachant
comment ils doivent manger pour garder la santé, persistent dans
une voie qui affaiblit à la fois l’esprit et le corps.
“Faites tout pour la gloire de Dieu”
(1896) Special Testimonies, Series A, N
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9, p. 58
75. Sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’apôtre Paul déclare
que quoi que vous fassiez, — même s’il s’agit de l’acte naturel de
manger ou de boire, celui-ci ne doit pas être accompli pour satisfaire
un appétit perverti, mais avec un sens réel de responsabilité — ,
“faites tout pour la gloire de Dieu”.
1 Corinthiens 10 :31
. Chaque or-
gane du corps humain doit être préservé ; nous devons prendre garde
que ce que nous introduisons dans l’estomac ne contribue pas à
bannir de l’esprit les pensées élevées et saintes. Ne puis-je pas agir à
ma guise ? C’est la question que posent certaines personnes, comme
si nous avions l’intention de les priver d’un grand bien lorsque nous
leur parlons de la nécessité de manger rationnellement et de confor-
mer toutes leurs habitudes aux lois que Dieu a établies. Chaque
personne détient un certain nombre de droits. Nous possédons une
individualité et une identité qui nous sont propres. Personne ne peut
noyer son identité dans une autre. Tous doivent agir pour eux-mêmes,
conformément aux ordres de leur conscience. Pour ce qui concerne
notre responsabilité et notre influence, nous sommes soumis à Dieu
à qui nous devons la vie. Nous ne recevons pas cette vie de la nature
humaine, mais de Dieu seul. Nous lui appartenons par création et par
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rédemption. Notre corps ne nous appartient pas, pour que nous le
traitions à notre guise, en le paralysant par des habitudes qui mènent