Page 52 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

Basic HTML Version

48
Conseils sur la Nutrition et les Aliments
les aliments que nous absorbons. La gourmandise est une source de
dissension, de querelle, de division et de beaucoup d’autres maux.
Des mots nerveux sont prononcés, des gestes désobligeants sont
accomplis, des pratiques malhonnêtes sont réalisées et la passion se
manifeste, tout cela du fait que le système nerveux est rendu malade
par les abus qui pèsent sur l’estomac.
Testimonies for the Church 2 :368, 1870
72. Certaines personnes ne sont pas convaincues de la nécessité
de rendre gloire à Dieu par la façon de manger et de boire. Toute
leur vie se ressent du fait qu’elles cèdent à leur appétit. Cela se voit
dans leur famille, dans l’église, dans les réunions de prière, dans
[63]
l’éducation de leurs enfants. C’est, dans leur vie, une réelle malé-
diction. Vous ne pouvez leur faire comprendre les vérités de notre
époque. Dieu a généreusement pourvu à la subsistance et au bonheur
de ses créatures. Si ses lois n’avaient jamais été transgressées et que
tous aient agi en harmonie avec la volonté divine, on connaîtrait la
santé, la paix et le bonheur, au lieu de la souffrance et du mal en
permanence.
Témoignages pour l’Église 1 :476-478, 1875
73. Le Sauveur du monde savait que céder à son appétit entraîne
la débilité physique et émousse les organes de la perception de
telle sorte que les choses sacrées et éternelles ne peuvent plus être
discernées. Il savait que le monde se laisse aller à la gourmandise et
que cette faiblesse pervertit les énergies morales. La race humaine
s’est tellement abandonnée à la satisfaction de ses appétits que, pour
briser la force de cette habitude, le Fils de Dieu fut obligé de jeûner
pendant près de six semaines. Quel effort devra faire le chrétien afin
de triompher, comme Jésus, sur ce point ! La force de la tentation
qui nous incite à satisfaire un appétit perverti ne peut s’évaluer
qu’à l’inexprimable angoisse du Christ durant ce long jeûne dans le
désert.
Le Sauveur savait que pour exécuter avec succès le plan du salut,
il devait commencer l’œuvre de rédemption de l’homme au point
même où la chute s’était produite. Adam pécha en s’abandonnant à