Section 25 L’enseignement des principes de santé
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que de bien. Dans sa conversation avec la femme samaritaine, au
lieu de dénigrer le puits de Jacob, le Sauveur lui parla du salut. Il
lui dit : “Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit :
Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il
t’aurait donné de l’eau vive.”
Jean 4 :10
. Il amena ainsi la conversa-
tion sur le trésor dont il voulait lui faire part, offrant à cette femme
quelque chose de meilleur que ce qu’elle possédait : l’eau vive, la
joie et l’espérance de l’Evangile.
Jésus nous a indiqué la méthode à suivre. Il faut offrir aux
hommes ce qu’ils ne possèdent pas encore : la paix du Christ, qui
surpasse toute intelligence. Parlons-leur de la sainteté de la loi de
Dieu, cette loi qui est l’expression de son caractère, et qui révèle
l’idéal qu’il voudrait voir atteindre par chacun d’eux. ...
De tous les êtres humains, les réformateurs doivent être les plus
disposés à s’oublier, les plus affables, les plus courtois. Il faut que la
véritable bonté se manifeste dans leur vie par des actes désintéres-
sés. Le serviteur de Dieu qui manque d’amabilité, qui s’impatiente
devant l’ignorance ou la méchanceté des autres, qui parle et agit sans
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avoir réfléchi, peut rebuter ceux qui l’entourent au point de s’aliéner
totalement leurs cœurs.
La réforme alimentaire doit être progressive
Témoignages pour l’Église 3 :157-160, 1902 ; Testimonies for the
Church 7 :136
793. Dès le début de la réforme sanitaire, on a pensé qu’il était
nécessaire d’instruire sans cesse. La volonté de Dieu est que nous
continuions. ...
En enseignant la réforme sanitaire, comme dans tout autre travail
évangélique, il faut prendre les gens où ils sont. Jusqu’à ce que nous
puissions leur apprendre à préparer des aliments sains, qui soient
appétissants, et en même temps peu coûteux, nous ne sommes pas
libres de leur présenter les idées les plus avancées concernant la
réforme sanitaire.
Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à
préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Disons-leur
que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant
des œufs, du lait, de la crème, ou du beurre, parce que la maladie