Page 351 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 23 Viandes (suite des protides)
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vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous
sortis d’Egypte ?
”Moïse dit : Six cent mille hommes de pied forment le peuple
au milieu duquel je suis, et tu dis : Je leur donnerai de la viande, et
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ils en mangeront un mois entier ! Egorgerat-on pour eux des brebis
et des bœufs, en sorte qu’ils en aient assez ? ou rassemblera-t-on
pour eux tous les poissons de la mer, en sorte qu’ils en aient assez ?
L’Eternel répondit à Moïse : La main de l’Eternel serait-elle trop
courte ? Tu verras maintenant si ce que je t’ai dit arrivera ou non. ...
”L’Eternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles,
et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d’un
côté et environ une journée de chemin de l’autre côté, autour du
camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface
de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la
journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles ; celui
qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent
pour eux autour du camp. Comme la chair était encore entre leurs
dents, sans être mâchée, la colère de l’Eternel s’enflamma contre
le peuple, et l’Eternel frappa le peuple d’une très grande plaie.”
Nombres 11 :16-35
.
Dans cet exemple, c’est pour répondre au souhait du peuple que
le Seigneur lui accorda ce qui ne pouvait contribuer à son bien. Le
peuple s’était élevé contre Moïse et contre Dieu par des murmures
séditieux, du fait qu’ils ne recevaient pas les choses mêmes dont
la possession leur ferait du mal. Leurs appétits dépravés les domi-
naient, et Dieu leur donna de la viande, conformément à leur désir,
mais en leur faisant supporter les douloureuses conséquences de la
satisfaction de leurs convoitises. Beaucoup de gens succombèrent
à des fièvres intenses. Ceux qui s’étaient rendus coupables en mur-
murant furent frappés dès qu’ils se mirent à manger la viande qu’ils
avaient convoitée. S’ils avaient accepté la nourriture que Dieu avait
préparée pour eux, et s’étaient montrés satisfaits et reconnaissants
pour ce régime dont ils pouvaient user librement, ils n’auraient pas
perdu la faveur de Dieu, et n’auraient pas été punis, et, pour un grand
nombre d’entre eux, exterminés, en conséquence de leurs murmures
séditieux.
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