Page 19 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 1 — Raisons d’être d’une réforme
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d’un corps humain atteint de maladie et corrompu ? Il nous déclare
que notre corps est le temple du Saint-Esprit, et il exige de nous
que nous prenions soin de ce temple pour en faire une habitation
convenable pour son Esprit. L’apôtre Paul nous adresse cette exhor-
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tation : “Ne savez-vous pas que ... vous ne vous appartenez point à
vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez
donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent
à Dieu.”
1 Corinthiens 6 :19, 20
. Chacun de nous doit s’efforcer de
maintenir son corps en santé, ce qui lui permettra de se mettre au
service de Dieu et d’accomplir ses devoirs à l’égard de la famille et
de la société.
Une offrande misérable
Testimonies for the Church 3 :164, 165, 1872
19. Il faut que nous apprenions comment manger, boire et nous
vêtir de manière à préserver la santé. La maladie est causée par
la transgression des lois de la santé, qui se confondent avec la loi
naturelle. Notre premier devoir envers Dieu, envers nos semblables
et envers nous-mêmes consiste à nous conformer à la loi divine dans
laquelle ces lois naturelles sont comprises. Lorsque nous sommes
malades, notre entourage en souffre avec nous, et nous sommes
incapables d’accomplir notre tâche dans la famille et dans la société.
S’il s’ensuit une mort prématurée du fait de notre infidélité à l’égard
de la loi naturelle, nous plongeons notre entourage dans la tristesse et
la douleur, et nous le privons de l’aide et de la consolation que nous
aurions pu lui procurer ; de plus, nous frustrons Dieu des services
qu’il était en droit d’attendre de nous pour sa gloire. Ne sommes-
nous pas alors, dans toute l’acception du terme, des transgresseurs
de la loi de Dieu ?
Mais Dieu est plein de compassion, de miséricorde et de ten-
dresse, et lorsque la lumière vient éclairer ceux qui ont ruiné leur
santé par des habitudes coupables, les rendant conscients de leur pé-
ché, repentants et désireux d’implorer le pardon, il accepte la pauvre
offrande qu’ils lui présentent et les accueille. Quelle tendre misé-
ricorde de sa part de ne pas refuser les résidus de la vie gaspillée
du pécheur qui souffre et se repent ! Dans sa grande miséricorde, il
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sauve ces âmes comme à travers le feu. Mais quel sacrifice mesquin