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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
il ne voulut rien faire qui pût obnubiler son esprit, et Dieu lui donna
“de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse” et aussi
la connaissance du sens de “toutes les visions et tous les songes”.
Daniel 1 :17
. ...
Les parents de Daniel lui avaient inculqué dès son enfance des
habitudes de stricte tempérance. Ils lui avaient appris qu’il devait
se conformer aux lois naturelles dans tout ce qu’il faisait ; que son
régime alimentaire exerçait une influence directe sur ses facultés
physiques, mentales et morales, et qu’il était responsable devant
Dieu de toutes ses capacités, car celles-ci lui avaient été confiées par
Dieu, et il ne devait pas, par son comportement, les minimiser ou
les atrophier. Cette éducation contribua à faire connaître la grandeur
de la loi divine, et le porta à la vénérer dans son cœur. Pendant les
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premières années de sa captivité, Daniel dut passer par des épreuves
qui lui révélèrent les grandeurs de la cour, l’hypocrisie qui y préva-
lait, et le paganisme. C’était certes une école bien étrange pour le
préparer à une vie de sobriété, de travail et de fidélité. Et pourtant, il
ne fut pas contaminé par l’atmosphère malsaine dans laquelle il fut
amené à vivre.
L’histoire de Daniel et de ses jeunes compagnons démontre les
avantages résultant d’un régime de sobriété, et aussi ce que Dieu veut
faire en faveur de ceux qui collaborent avec lui pour la purification et
l’ennoblissement de l’âme. Ils honoraient Dieu et furent en lumière
à la cour de Babylone.
A travers ce récit, nous entendons la voix de Dieu qui s’adresse
à chacun de nous, individuellement, nous suppliant de nous éclairer
aux précieux rayons de lumière qui entourent le sujet de la tempé-
rance chrétienne et de nous conformer aux lois de la santé.
[The Review and Herald, 25 janvier 1881] Counsels on Health, 66
242. Que serait-il arrivé si Daniel et ses compagnons avaient
fait un compromis avec les officiers supérieurs, et avaient cédé à la
contrainte des circonstances en mangeant et buvant ce qui constituait
l’ordinaire des Babyloniens ? Cette seule défaillance dans le respect
des principes aurait suffi a affaiblir leur sens de la droiture et leur
horreur du mal. La gourmandise aurait impliqué le sacrifice de la
vigueur physique, de la clarté de l’intelligence et de la puissance