Page 113 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 6 — Une alimentation impropre est une cause de maladie
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des conséquences de leur transgression des lois de la nature. Ils
satisfont leur appétit dépravé en usant de poisons insidieux, qui
corrompent le sang, minent les forces nerveuses et, en conséquence,
leur apportent la maladie et la mort. Et leurs amis considèrent le
résultat de cette façon d’agir comme un arrêt de la Providence. En
disant cela, ils insultent le ciel. Ils se révoltent contre les lois de la
nature et en subissent les conséquences. La souffrance et la mortalité
dominent partout, spécialement parmi les enfants. Combien grand
est le contraste entre cette génération et les hommes qui vécurent
durant les deux premiers millénaires !
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Conséquences sociales d’un appétit incontrôlé
Christian Temperance and Bible Hygiene, 44, 45 (1890) Counsels
on Health, 112
196. La nature proteste contre toute transgression des lois de
la vie. Elle supporte les abus aussi longtemps qu’elle le peut, mais
finalement la rétribution survient, et elle frappe les facultés tant
mentales que physiques. Et elle ne se limite pas au transgresseur ; elle
atteint également sa postérité, et le mal passe ainsi d’une génération
à l’autre.
La jeunesse d’aujourd’hui est un sûr indice de ce que sera la
société de demain ; et lorsqu’on voit son comportement, que peut-on
bien attendre de cet avenir ? Car la plupart des jeunes recherchent
les plaisirs et fuient le travail, ils n’ont pas le courage moral de se
renoncer et de répondre aux injonctions du devoir. Ils ne possèdent
pas une grande maîtrise d’eux-mêmes, s’excitent et se mettent en
colère à la moindre occasion. Beaucoup de gens, de tout âge et de
toutes les classes de la société, sont dépourvus de principes et de
conscience ; ils mènent une vie d’oisiveté et de dissipation, conta-
minant ainsi la société jusqu’à en faire une seconde Sodome. Si les
convoitises et les inclinations étaient soumises à la raison et à la
religion, la société présenterait un aspect tout différent. Dieu n’a
jamais voulu le présent état de choses ; celui-ci est la conséquence
de la flagrante transgression des lois de la nature.